Qui veut tuer Destra?

"Fonce, Bon Dieu, FONNNNCEEE"

Une roquette effleura les cheveux d'Anthony, qui ouvrit des yeux gros comme des soucoupes et se retourna.

"Ils nous rattrappent! Grouille-toi, tourne à droite!"

Il saisit un portable.

"Revan, t'es où?
-D'après votre trajectoire GPS, j'ia pensé au quartier de la Rose...
-On doit sortir du Maelström???
-Tu préfères finir en saucisse?
-Bon bon ok! Où?
-entrée Est
-On arrive!!"

Il raccrocha et se baissa.

Il fallait dire que la situation n'était aps des meilleures. Des partisans en secret de l'ancien chef du quartier du Maelström avaient décidés de se venger de leur patron défunt. Pour celà, ils avaient attendus qu'Anthony sorte de son QG pour l'attaquer. Celui-ci n'était même pas entré dans sa voiture que celle-ci se retrouvait sans toit...son chauffeur attitré avait voulu jouer les filles de l'air, mais Anthony avait réussi à sauter dans la voiture. Les partisans, eux-aussi, malheuresement. Voilà un quart d'heure qu'Antohny était poursuivi, sous un feu nourri. revan, général de la petite armée du Maelström, avait été prévenu -la loi était formelle, mort aux partisans de l'ancien régime.

Anthony dit à son chauffeur de tourner à droite, tandis qu'un roquette passa à l'endroit ou son bras se tenait quelques instans auparavent.

"On quitte le Maelström pour la Rose...que Dieu nous garde!"

Ligne droite, virage, virage encore, ligne droite, et une grande avenue, suivi d'un nouveau virage. Mais lorsque les partisans tournèrent à leur tour, il se prirent une roquette de côté qui les envoya quelques mètres plus loin, avant qu'un'une explosion n'achève leur vie.

Anthony adressa un signe à Revan.

"Fiouff....le pire est passé."

Ce qu'il croyait. Une nouvelle roquette, venant d'un toit de maison environnante, percuta la voiture par l'avant. Anthony, qui, par chance se tenait sur le bord de l'arrière, se trouva simplement projeté phors de al voiture, et s'écrasa lamentablement sur le béton. Son chauffeur avait eu moins de chance : il était mort sur le coup de l'impact avec la roquette.

Anthony sentait le sang lui monter à la bouche, il était couvert de poussière. Derrière lui, sa voiture était réduite à néant, autour de lui, les gens s'approchaient. Il y eu des coups de feu, mais Anthony était encore trop sonné. Il se releva péniblement -personne ne l'aida- et regarda la première personne qui lui faisait face.

"Encore vous???" dit-il à Yagami.

Yagami avait été prévenu rapidement que des altercations se déroulaient dans le nouveau quartier dit du Maelström. Il avait profiter de ce changement de chef pour infiltrer des hommes à lui dans le clan des mercenaires. Un bénéfice certains car il avait déja rentabiliser leur "perte" d'activité dans son quartier en passant devant l'un des gros échanges que les chefs de ce quartier avait décidé.

Dès qu'il avait su il avait mis tout son monde en alerte. Sa chaine de caméra/interphone avait fonctionné à merveille et les gardes placés proche de la frontière avec le dit quartier étaient alerte.

Quelques heures plus tard Ryuuk en personne venait inspecter les lieux avec sa garde, John et deux autres hommes, le Guérisseur et l'homme au nom tenu secret.

Il n'eut pas à attendre longtemps, d'après l'échange audio qu'il avait capté. Une voiture fit son entrée dans la zone tampon entre les deux quartiers. Ryuuk fit signe de l'arrêter ce qui arriva avec une certaine violence.

Au final Raito se retrouva face à un homme qui lui disait quelque chose. Il se rappella imédiatement au son de la voix. Le drogué qui cherchait des scientifiques. Des raisonnements et des computations prirent place dans l'esprit de Raito. Plusieurs hypothèses apparurent alors.

Il était plus qu'un simple drogué, certainement même un scientifique, sa blouze en témoignait à l'époque, il avait voulu un labo pour s'équiper ou chercher des confrères. La révolution du quartier voisin devait être de sa faute, en partie aidé par les autres hommes présent en ce moment même dans le quartier de la Rose. Une équipe était d'ailleurs sur les lieux.

Raito fixa l'homme avec un petit sourire.

" Votre présence sur mon territoire constitue une violation des accords de non aggression entre votre quartier et le mien. Je vous somme de vous expliquer et ce rapidement, sinon je serai dans l'obligation de nettoyer mon quartier de votre présence comme je viens de nettoyer cette voiture. "

Anthony cracha un peu de sang par terre en s'étranglant légèrement -le cracher sur Yagami n'aurait pas été du meilleur effet....IL avait un mal à la tête comme il ne l'avait jamais connu, mais rassembla ses forces pour passer outre ce détail gênant.

"Je.....sais très bien que ma présence....koff....est une violation des traités de paix....néanmoins je ne pense pas que moi, j'en aurais fait de même pour vous acceuillir....j'aurais été légèrement plus chaleureux...ai-je l'air si dangereux pour qu'on m'arrête?

De toutes façon j'ai mes raisons....et elles sont faciles à....koff...vérifier... je suppose que vous avez remarqué les agresseurs qui me poursuivaient...je tentais de les semer.....et je n'avais pas vraiment le choix de la destination..."

Anthony était debout -d'une manière bancale, soit, mais c'était déjà ça. Il cracha à nouveau un peu de sang.

"Vous tenez vraiment tant que ça à me nettoyer à jamais? Je sais très bien que je ne suis absolument pas dans une position de force, mais...si nous avons réussi à avoir un traité de "paix", celà signifie que nous ne sommes pas en guerre. Qu'est-ce que ma mort vous rapporterait? Le fait d'être quitte envers ma venue? Qu'à celà ne tienne, vous avez déjà tué mon chauffeur et démoli ma voiture de service -je vous l'accorde, celle-ci n'était plus toute neuve à cause de cet attentat."

Anthony cracha une nouvelle fois du sang par terre.

Raito tournales yeux en signe de patience, puis revint les fixer sur Anthony pour reprendre la parole dès qu'ileut fini. C'est alors qu'un des gardes celui pour l'instant inconnu s'avança pour poser la main sur l'épaule d'Anthony.

Raito s'exclama rapidement avant que quelque chose de grave n'arrive.

"Dillan !! Non !! Je peux très bien m'en sortir seul. Je veux pouvoir lui parler de façon normale... tu as trop souvent tendance à ne rien laisser... "

L'homme leva la main et revint à sa place sans même un regard pour les autres personnes présentes. Il se posta derrière Raito et fixa le vide devant lui attendant un ordre. Cet homme était grand, vraiment grand, dans les 2m15. Il était aussi large que haut aussi. Son enfance avait du se passer dans une salle de sport, à voir son corps. Son visage était barré d'unecicatrice allant du front au bas du visage. Enorme on se demandait ce qui avait bien pu la causer. Ses yeux cachés derrière une pair de lunette de soleil, ne permettait pas de voir l'expression glacial de ses yeux bleux.

Raito reprit la parole s'exprimant cette fois pour Anthony.

"Où en étions nous ? ... Ah oui !! Je me souviens le traité de paix... Je n'ai jamais parlé de traité de paix. J'ai parlé de pacte de non aggression. Notable différence, qu'un scientifique comme vous aurait du connaître. Maintenant je vais vous dire franchement dans quelle situation vous êtes.

Vous venez de franchir la frontière de votre quartier pour rentrer dans le mien. Je suis en droit de vous tuer, vous chef de clan, et d'annexer votre quartier pour l'adjoindre au mien. Surtout que vos collaborateurs sont présentement dans mon quartier.

Je vous laisse donc trois choix. Un vous restez ici et je vous tue ^^. Deux vous repartez dans votre quartier maintenant, et je pense que votre espérance de vie sera prolongée d'une heure. Trois je vous laisse vivre et vous acueuille chez moi, en échange d'un prix plutôt important. Que je déterminerai à loisir.

Alors ? Deal ?"

Raito regardait Destra avec un sourire froid presque cruel. Il ne ferait aucune pitié. Il n'en avait jamais fait il ne commencerai pas aujourd'hui. Il leva le bras et claqua des doigts. Aussitôt une salve de roquette fusa vers le quartier de Destra où elle percuta une voiture qui venait d'arriver en trombe certainement pour finir le travail. L'explosion fut impressionante, beaucoup plus grosse que pour une simple roquette classique.

Anthony commençait déjà à haïr cet homme. Il se redressa soudainement après le tir de roquettes, si soudainement que c'était étonnant vu ce qu'il venait de lui arriver. Une étincelle d'un bleu éléctrique parcouru ses yeux -une étincelle qui reflétait une haine très, très profonde....Pendant quelques instants, des grésillements se firent entendre. Des grésillements éléctriques. Les quelques apapreils éléctriques environnant Anthony commençaient à "s'agiter" sous la colère de celui-ci. Mais il parvint à se maîtriser.

En plus, il avait été apparemment à deux doigts d'être tabassé voir assasiné par un homme de main très silencieux. "A ne rien en laisser"...Anthony était trop en colère par les paroles de Yagami pour avoir des frissons à l'idée de ce qu'un colosse comme ce Dillan aurait pu lui faire.

Mais ce qu'il ne savait sûrement pas, ce Dillan, ni Yagami, c'était ce qu'Anthony pouvait LEUR faire, s'ils avaient le malheur de se retrouver sur sa table d'opération. Des mutilations horribles et très douloureuses...de quoi pourrir leur vie à jamais.
Oui, pendant un instant, Anthony se laissa aller à le douce idée que l'homme qui lui faisait face et qui lui inspirait un dégoût peu commun, cet homme devienne son cobaye...son jouet...

Mais il fallait se ressaisir. Yagami était en position de force. Pas lui. IL venait de lui faire trois propositions. Et Anthony voyait mal comment encore marchander. C'était encore un coup de couteau dans le dos que lui plantait le destin....d'abord l'explosion du laboratoire. Situation dans laquelle il aurait pu mourir, mais avait tout perdu, c'était déjà suffisant.
Et maintenant, il pouvait mourir à tout instant. Pourquoi rien ne marchait jamais comme prévu? Mais Anthony avait la volonté de vivre, et pendant un instant, il voulu se ruer sur Yagami et lui faire du mal.

Peut-être son sentiment était très peu justifié. Après tout, l'homme était dans une attitude "normale" pour un chef de clan. Mais Anthony ne supportait pas cette arrogance...juste parce qu'il venait d'échapper à la mort, il devait à nouveau subir son étreinte.

"Un deal? Et qu'est-ce qui me dit que votre deal sera...juste? Pour une simple pénétration de territoire? Vous venez tout juste de m'avouer que vous aviez des agents sur le mien. Je sui autant en droit que vous de me sentir offusquer par cette intrusion. Car je ne fais pas mourir tous les coupables, contrairement à vous.....de toutes façons, il y a des choses bien plus horribles que la mort."

Anthony parlait d'expériences - expériences dans tous les sens du terme.

"Alors, allez-y tuez moi si le coeur vous en dit. Vous n'y gagnerez rien, et je suis sûr que vous y perdrez plus encore. Non, simplement, évitons les bains de sang inutiles. On sait tou deux que je ne résisterait à aucun assaut de votre part. Mais en quoi pouvz-vous tirez le moindre intêret d'un quartier comme le mien?"

Anthony avait parlé avec une verve peu commune. La foudre, très instale en lui, lui inssuflait un courage et une instabilité assez impressionante. Même si Yagami ne serait sûrement pas impressioné, il verrait au moins qu'Antohny n'était pas le premier con venu non plus.

"Je ne sais pas si j'accepte votre....deal. Précisez-vous." avait-il fini, presque sur un ton haineux.

"Deuxième erreur Mr Destra. Je n'ai jamais dit que ce Deal serait juste. J'ai même le sentiment qu'il sera totalement injuste. Je vais vous expliquer pour que votre cerveau encore un peu choqué comprenne la situation comme il faut.

Vous êtes un humain dont la vie ne dépend plus que de ma parole et de mon humeur. Ici c'est moi qui décide qui doit vivre ou mourir. "

Une femme s'approcha alors de Raito. Elle portait une magnifique tenue de cuir rose fushia. Le tout moulant à souhait ce qui ne laissait rien à imaginer quant à son corps et ses formes. La jeune femme était blonde, les cheveux long natté en tresse et semblait aussi forte que n'importe quel homme présent.

Elle se pencha pour saluer son seigneur et se tourna vers Anthony. Ce dernier put lire dans les yeux de la jeune femme, une haine et un désir de souffrance sans aucune mesure avec ce qu'il avait put connaître auparavant. La jeune femme prit la parole, sa voix cinglant l'air comme un coup de fouet.

"Ryuuk, cet homme vient de s'imaginer en train de faire de magnifique expérience avec toi et notre cher Dillan. C'est Erika qui vient de me le dire. Laissez moi lui montrer ce que ça fait d'être un vrai cobaye.

- Et bien Cara... te voilà bien motivée... Ce que tu m'apprends là ne m'étonne pas. Je pense que je vais accéder à ta requète. De toute façon je n'ai pas réellement besoin de lui.

Destra je vous présente Cara, cette jeune femme est une enfant du Mugenjo. Elle a subi durant toute sa vie plus de souffrance,aussi bien physique que morale, que personne ici ne pourrait endurer. Comme par hasard le destin a voulu que son pouvoir soit la douleur. Elle peut d'une simple apposition des mains faire naître la plus pure douleur qui soit chez n'importe qui. Je peux vous assurer pour avoir tester que personne ne résiste à cela. Quand Cara veut dresser quelqu'un, personne ne résiste.

Finalement en réfléchissant bien je pense que votre quartier peut se révéler utile... je vais donc vous garder en vie, et prendre ce que je désire dedans en paiement. Malheureusement pour vous, comme vous avez pensé de méchante chose sur moi... je dois vous punir."

Raito claqua des doigts et aussitôt Dillan ainsi que trois autres hommes de la troupe entourèrent Destra.

Allait il lutter pour se défendre ou allait il se laisser faire. De toute façon il y avait peu de chance pour qu'il s'en échappe.

Raito ne regarda même pas la scène, il se tourna vers l'arrière pour voir une jeune file d'à peine 15 ans qui regardait la situation. Elle était habillé d'une robe blanche et portait une peluche dont elle machonnait la patte.

"Bonjour Erika. Je suis content que tu sois venue avec Cara. Est ce qu'elle est gentille avec toi ? Cara fait un peu peur mais au fond c'est une personne très douce. Merci beaucoup de ton aide à l'instant. Dis moi ce qui te ferait plaisir et nous verrons pour l'obtenir."

Mais comment avait-t-on décrypté ses pensées? se demanda Anthony. Comment avaiit-on réussi à analyser le fond de son esprit, juste des idées qu'il ne metrais sûrement pas en application, mais dont il avait terriblement envie? Comment avait-on compris qu'il était apte aux expériences terrifiantes?

La scène qui s'en suivit échappa à Anthony. Apparemment, il allait faire les frais. En plus, "Cara" venait de lui dire qu'il allait savoir ce que c'était qu'être un vrai cobaye...un pouvoir relié à la Douleur? (Hj : copieur Yagami^^ j'voulais m'en servir pour un nouveau perso, de ma vieille capacité à la douleur sur PM) ......mais Anthony se sentait apte à endurer. Sa volonté était de fer. De foudre, plutôt.

Quoiqu'il en soit, il n'eut pas trop le temps de méditer sur celà. Yagami venait de l'avertir qu'il allait se payer sur son quartier. Et qu'en plus, il allait le punir.

Anthony compris rapidement qu'il allait effectivement être tabassé. Mais il avait prévu le coup. Depuis quelques temps qu'il avait acquis son pouvoir, il s'était secrètement entraîné à reconnaître les apapreils éléctriques. Et l'un des hommes de mains portait un tazer. Et côté électricité, le tazer était ce qu'il lui fallait.

Rapidement, pendant qu'on le frappait, il parvint à glisser sa main dans la poche du détenteur du tazer - il sentait son emplacement- et l'activa, et envoya une décharge dans l'homme de main. Celui-ci recula sous le choc, mais Antohny ne laissa pas le temps aux deux autres de comprendre ce qu'il se passait. Il toucha le bout du tazer avec ses doigts, et d'un mouvement circulaire, transfera la puissance du Tazer sur les visages des autres hommes de main, qui reculèrent aussi.

Yagami se retourna en entendant ses hommes hurler. Evidemment, ils n'étaient ni morts ni assomés, mais Anthony avait un moyen de les tenir à distance - donc d'être tranquilel au corps à corps. Même Cara ne pouvait l'approcher sans se prendre une décharge très désagrable.

Toujours un peu de foudre sur les doigts, Anthony la remit sur le tazer.

*Faudrait que j'ai un tazer à moi, ça pourra être utile*

Il regarda Yagami, sans rien dire.

Alerté par le cri de ses hommes, Raito se retourna pour assister à un spectacle amusant. Anthony semblait tenir en respect les brutes qui allaient l'attraper. De plus on pouvait voir des crépitements de foudre, ou plutôt d'électricité au bout de ses doigts.

Raito sourit et se tournant totalement vers Anthony éclata de rire.

" Un dernier baroud avant le champ d'honneur. Amusant don que voilà... un electro... ça faisait longtemps que j'en avais pas vu... Un don rare... cependant tu ne l'as pas encore assez développé et surtout tu n'as pas l'air de pouvoir générer toi même du courant.

Enfin merci pour cet interlude amusant et notoirement inutile. Tu viens de signer ton arrêt de mort. "

Raito claqua des doigts alors qu'il regardait Anthony en souriant. Un sourire à faire froid dans le dos. Un sourire qui montrait que Raito ne ressentait rien à faire ce qu'il faisait. Une demi seconde après qu'il ait claqué des doigts, Anthony tomba à genoux, les mains pliées sur son ventre. La douleur était telle qu'il ne put s'empécher de lacher un râle. Il faut dire que se retrouver avec un ulcère de la taille d'une balle de tennis en moins d'une seconde est une chose douloureuse, et mortelle faute de soin dans les cinq minutes suivant le début de la perfortation de la paroi stomacale.

Raito s'approcha alors qu'Anthony essayait pitoyablement de se relever sans y arriver. Il fit un signe à Cara qui attrapa l'homme par les cheveux prête à relacher son pouvoir au moindre signe de résistance.

Il laissa une minute passer, en fixant Anthony dans les yeux. Aucun sentiment, aucun changement dans le regard de Ryuuk le chef du quartier de la Rose. Sa voix s'éleva clair et froide comme l'eau d'une source.

"Tu vas mourir. Maintenant donne moi une seule bonne raison de soigner cet ulcère. Parle mais parle bien. Tu n'as pas le droit à plus d'une minute. Sois convainquant. "

Alors qu'il regardait Anthony, Dillan se précipita sur Raito pour faire barrière de son corps entre lui et une méchante balle de fusil. Prévenue par Erika des mauvaises intentions d'un homme proche d'ici. Il s'était élancé sans réfléchir.

Ses mains tendues dans la direction d'où provenait la balle, un sorte de nuage de plasma avait parcouru l'air. Dans un souffle de chaleur, la balle disparut avant de pénétrer la chair de Dillan.

Ses mains étaient légèrement brûler mais il était sauf ainsi que Raito.

"Merci Dillan. Je te laisse retrouver celui qui a oser faire ça. Matt, vient et ne me quitte pas !!!"

Un homme accourru pour se placer derrière Raito, il semblait prêt à toucher l'épaule de son chef au moindre signe.

Un regard.......si haut.....une douleur atroce au niveau de l'estomac.....

Après avoir tenu tête aux hommes de Yagami, celui-ci éclata de rire avant de déclarer qu'il y avait un certain temps qu'il n'avait vu de pouvoir éléctriques chez une personne -à ce que compris Anthony. Mais une chose était claire, il avait rapidement saisi qu'Anthony ne pouvait créer la foudre. Une autre chose était claire, c'était que même si Anthony en avait eu le pouvoir, sur l'instant, il n'aurait pas pu éliminer Yagami.

Pour la simple et bonne raison que c'était lui qui avait frappé le premier. Pourquoi avait-il si mal? Quel était son pouvoir, sa capacité personelle? Ne pouvant se contenir, Anthony plia, succomba à cette douleur, en lâchant un râle de souffrance. Que lui avait donc fait Yagami? Ce dernier émailla des mots qu'Anthony ne parvint à saisir qu'à motié....il était donc condamné.....cinq minutes....cinq minutes incroyablement longues et difficiles.

Yagami s'approcha, et lui demanda une raison de l'épargner. Rapidement, une raison. Mais Anthony n'en avait pas. Il n'avait que des insultes, des idées à adresser à cet homme qui le fixait droit dans les yeux.

Pourquoi ne l'avait-il simplement pas achevé directement, plutôt que de le laisser dans cet état lamentable? On aurait dit qu'il ne prenait même pas plaisir à cette torture. Quitte à choisir, Anthony préférait nettement une mort rapide, mais "noble".

Et son esprit erra....maintenant qu'il mourrait, qu'alalit-il devenir? Allait-il accéder à ce que les mortels nommaient paradis? non....il avait fait trop de choses horrible,s et n'avait pas eu le temps nécéssaire pour se racheter. Il alalit être dirigé droit evrs l'enfer...

Tout en agonisant, il remarqua que quelqu'un venait de tirer sur Yagami.

*qui que tu sois, bien joué, mais pas assez......et de toutes fçaon, plus personne ne peux rien pour moi...*

Une balle qui traversa la rue dans un sifflement macabre, qui erafla l'épaule de Yagami avant de se ficher dans un panneau dans un choc sonore. La balle venait de la ligne de démarcation...

Le Chasseur avait traversé le quartier du Maëlstrom, en pourchassant avec archanement les terroristes voulant éliminer Anthony Destra. Ces personnes s'étaient dirigés vers le quartier de la Rose, tout se fit clair dans le crane de Niavlys; Anthony avait dut se réfugier dans le Quartier en question pour sauveer sa peau ! Quelle erreur ... Et Anthony n'était pas capable de se défendre face à un quartier entier s'il était prit (en partant du principe qu'un chef de clan est une tête mise à prix)... Il avait réussi à abatre, avec un coup de chance, le leader de l'attaque, faisant alors peur à tout les teroristes qui préfèrent réfléchir à la suite de l'aventure plutôt que de foncer tête baisser. Après avoir avancé dans les profonderus de la ville, via des toits et des chemins détournés, il arriva en vue du Quartier de la Rose, il ne restait alors qu'une chose à faire pour y entrer; traverser la ligne de démarcation. Une ligne blanche tracé au sol, aujourd'hui plutôt jaunâtre, qui était plus symbolique qu'autre chose (en tout cas dans cette partie de la ville). Il découvrit Anthony aux prises avec un groupe de personnes, il prévint tout de suite les autres hommes de mains du Maëlstrom pour venir avec des renforts. Seul il ne pourrait rien contre un quartier, mais s'il tenait le leader du groupe qui attaquait Anthony en joue, Anthony serait peut être libre sans éfusions de sangs...

Yagami Raito savait peut être ce qu'il faisait avant son arrivé, mais là il arriva comme un cheveux sur la soupe en pleine discussion diplomatique. La politique ne cheangera donc jamais sur terre...La loi du plus fort semble t'il. L'homme qui tenait en joue Yagami s'avançait à partir de la ligne de démarcation, qui se trouvait à l'ombre d'un immeuble. Au fur et à mesure qu'il avançait l'on pouvait mieux l'identifier; un homme avec ce qui semble être un fusil d'assaut et portant un long manteau brun. Un homme noir semble t'il, qui avançait avec assurance.

C'est alors qu'une voix grave s'éleva de l'homme au manteau brun, une voix dont le ton était celui des hommes déterminés. Il avait vut faire Raito et le visait de son fusil, s'il sentait la moindre douleure il tirerait dans son torse, même pendant qu'il parlait.

-Vous avez deux solutions; soigner mon patron et partir vivant, soit laisser mourir mon patron et rencontrer votre destin plus tôt que prévu.

C'est à ce moment qu'on vit qu'il était cagoulé, avec des lunettes noires et des gants noirs en cuir, le destin du scientifique allait sûrement changer avec les bons arguments qui venaient.

Un douce brise soufflait sur la ville, paisiblement, rafraichissant l'atmosphère, balyant toutes cette polution. La fraicheur de ce petit vent était d'une pureté étincelante, il soufflait comme une belle romance partout sur la ville, sans être perturber, fesant tranquillement son chemin.

Mais ce vent ne resta pas si calme. Dans les rues du Mugenjo, entre le Maelstrom et la rose, c'était une véritable tempête. On entendait un bruit très étranges. Un véhicule vert, de deux places avec une tourelle à l'arrière (un warthog quoi http://h2.halowiki.net/images/e/ea/Index_Warthog.jpg ) zigzaguait dans les rues précédé de deux autres. Dans le premier, un homme se tenait debout, coté passager, un lance missile sur l'épaule. L'homme, vétu de l'uniforme de général de l'armé du Maelstrom, visait les voitures qu'il pourchassait. Une roquette fusa et toucha une voiture qui vola en éclat tandis que la tourelle tirait à vue sans arrêt.

Au bout d'un moment, les trois véhicules s'arrêtèrent, ils les avaient tous eu. Le général se rassit dans son siège tandis que le pilote commenca à tripoter des boutons.

-Chef, on a un message, une demande de renfort, tout ce qu'il y a de possible

-Qu'est-ce que tu raconte? J'appelle le centre de communication.

Le général Crimson composa le code du centre tandis qu'un écran sorti du tableau de bord, juste devant le général.

-Général? (voix un peu déformé par la communication)

-C'est quoi ce foutoir, c'est quoi le problème? Pourquoi il y a besoin de renfort?

-Le chef Gilgamesh a été pris à parti, il est maintenant au prise avec les hommes du quartier de la Rose là bas même mon Général.

-Quoi? Stoppez tout les renforts, c'est un ordre bon Dieu, c'est l'incident diplomatique que vous voulez? Si on envoie des hommes là bas, nous serions tout de suite attaqué, retirez moi l'alerte, je vasi m'occuper de ca.

-Bien recu, terminé

Le petit écran se replia tandis que le général s'installa au commandes du véhicule, demandant à ses hommes de monter dans les autres. L'engin parti en trombe dans un demi-tour quasi irréalisable en direction d'Anthony Destra.

*Bon dieu, qu'est-ce qu'il fout là bas, on vas se faire incendier* pensait le général plutôt soucieux.

Soudain le vent souflait beaucoup plus fort, le calme était passé, place à la tempête. Une tempête qui se dirigeait vers le quartier de la Rose de plus en plus vite. L'engin semblait ne pas se soucier de l'état de la route, une petite cote, aucune différence, la descente après, en un saut d'ange, c'était passé.

Un vent plutôt fort soufflait sur la rose, Anthony avait du comprendre qu'elle en était la raison. Les autres peut être pas, se demanant surement pourquoi la puissance du vent avait soudainement changer. Mais lorsque l'on fesait face au vent, on pouvait percevoir un bruit très étranges qui se rapprochait rapidement. Puis on vit rapidement les formes de l'engin qui se retrouva devant tout le monde en quelques instants. Le général en sorti d'un bond et se dirigea vers tout le monde. Il vit Anthony au sol, se tenant le ventre ainsi que d'autres brutes qui couvrait le chef du quartier.

A chaque pas, on pouvait entendre le claquement de ces bottes sur le sol. Le général avancait d'un pas décidé, dans son uniforme puis quand il arriva à quelques mètres du groupes, il retira son couvre chef afin de saluer respectueusement chaque personne. Il regarda Niavlys qui tenait en joug le chef de quartier et souria. Puis son regard se porta sur Yagami et d'une facon plus déterminé.[/i]

-Que lui avez-vous fait? et pour quel motif?

edit admin :

La prochaine fois que je vois un verbe sourire mal conjugué je tue le personnage ^^ Suis je clair ?????? ^^

Pourquoi, qu'avais-je écris? peut être une faute d'inatention, de plus, quand j'ai écris mon mp, j'étais malade, donc...

Énormément de choses peuvent se passer en moins d'une minute. La preuve, deux hommes venaient d'arriver, une balle avait sifflé et Yagami était près de tuer toutes présente.

Comme quoi beaucoup de choses peuvent réellement se passer en moins d'une minute...

Alors que la balle se figeait dans le panneau, Matt posa sa main sur Raito. Instantanément la blessure à son épaule se referma. Cependant le mal était fait. Les yeux de Raito était passé au rouge incandescent. Son pouvoir pleinement présent dans chaque fibre de son corps. Il tourna la tête dans la direction de la voix et vit un homme encapuchonné qui le tenait en joue. Alors qu'il allait libérer son pouvoir, un véhicule arriva au même moment pour faire place à un homme en tenu militaire.

La scène multiplia par dix la rage qu'il éprouvait. Il osait débarquer sur son territoire et lui poser des questions et même le menacer lui. Il ne chercha pas plus loin, il libéra sa rage.

Des hommes n'avaient pas écouter leur chef et s'étaient approchés de la limite entre les deux quartiers. Ils étaient trois, visible et prêt à agir pour aider leur chef. Raito ne fit pas de pitié, en avait il déjà fait. Les trois hommes tombèrent au sol sans même comprendre ce qui venait de leur arriver.

D'un mouvement de tête Raito indiqua à Matt de s'occuper de Destra mais de ne pas le soigner totalement. Il lui laissait un peu de répit.

Dillan quant à lui avant même que Nyavlis ait pu réagir, s'était déjà interposé entre Raito et le canon paume tendue en avant.

Du côté du quartier de la rose. Une dizaine d'homme se préparèrent. Armés d'arme dernière génération, ils n'hésiteraient pas à provoquer une boucherie sur l'ordre de leur chef. Erika s'était posa derrière, Raito lui murmurant à voix basse des choses que lui seul pouvait entendre. Cara quant à elle était prête à agir.

Raito prit la parole pour répondre aux deux questions des deux personnes. La rage brûlait toujours dans ses yeux.

"Je suis chez moi ici, je fais ce que je dois faire, et ce ne sont pas deux pathétiques nouveaux habitants du Mugenjo qui vont me poser des questions. Maintenant je vous laisse à vous deux opportunités : Partir maintenant de mon quartier et rester en vie, ou rester une seconde de plus présent et mourir. Pas d'autres sommations. Dillan tu sais quoi faire, pas de traces. Cara protège Erika de ta vie. Matt tu es derrière moi.

Quant à toi Destra, au moindre geste suspect je peux t'assurer que ce qui t'attend sera pire que toute les tables d'expérimentations que tu as pu voir... j'espère que tes amis ici présent ne seront pas assez bête pour agir stupidement tu serais le premier à payer le prix."

Raito avait parlé sans même regarder le scientifique. Il fixait des yeux le nouvel arrivant qui semblait dominer l'autre. Il ne pouvait pas voir, mais Dillan avait un sourire froid sur les lèvres.

Anthony se releva doucement, toujours essouflé. La douleur diminuait peu à peu.....il était trop sonné pour comprendre quoi que ce soit à la situation. Alors il prit le tazer par terre et s'en appliqua un coup. Celà réveilla très légèrement sa douleur provoquée par Yagami, mais au moins, son esprit fut clair en quelques secondes. La foudre avait le pouvoir bénéfique de lui rendre les idées organisée.

Niavlys -car il ne faisait aucun doute que c'était lui- avait débarqué, ainsi que Revan. Ils étaient venus le secourir au moment où lui, Anthony Destra, avait cru qu'il allait disparaître à tout jamais de ce monde de fumier....peut-être celà aurait même été meilleur pour le monde. Les secrets d'Anthony étaient capables de laisser une cicatrice à peu près aussi choquante que celle des camps de concentrations dans l'Histoire de cette planète. Et même si Yagami lui promettait pire qu'une table d'opération, il était certain qu'il n'avait pas vraiment la moindre idée des expériences menées par Anthony. Sinon il n'aurait ps pris ça à la légère.

Anthony, sans s'en apercevoir, était passé derrière Niavlys et Revan, qui continuaient de fixer Yagami.

" Partir chez nous en vie.....voyez, c'est ce que j'avais demandé dès le début. Il était inutile d'en arriver là juste pour ça. Même si je suis certain que je suis plus grand perdant que vous, je suis tout aussi certain que dans un côté, vous êtes perdant plus que gagnant. Enfin bon, on va pas épiloguer là-dessus 107 ans. J'ai été ravi de cette....visite dans la Quartier de la Rose. On devrait communiquer plus souvent, entre voisins. "

Anthony fit signe qu'il était temps de partir. Revan et Niavlys n'étaient plus trop de deux pour le soutenir. Il n'arrivait plus très bien à bouger, encore sous le coup de la douleur.

Une chose avait fait réfléchir Anthony. "Ton pouvoir n'est pas assez développé..." Anthony sentait qu'avec de l'exercice, il pourraît maîtriser la foudre à un point digne des Dieux. Et lorsque ce jour arriverait, il ferait payer Yagami pour cet affront inutile.

Revan Crimson était venu seul, alors qu'il aurait fallu ramener l'armée pour mettre à bas ce petit groupe de prétentieux pensant pouvoir éliminer un adversaire dangereux. Quoi faire? Attaquer? S'il lachait une rafale sur l'homme en noir, il le tuerait sur le champ, mais ses autres hommes pourraient le tuer lui aussi... La situation était très serré. Pourquoi avait il foncé comme ça, sans penser? C'était stupide...Très stupide...En étant en infériorité numérique, les Rosiens éliminéraient surement les Maëlstromiens, mais alors leur chef irait directement ad patre, à cette distance là, les balles perforantes font toujours très mal.

Que faire? Que faire ... C'est décidément pas son jour. Qui plus es, il risque fort d'y avoir un autre assaut...La fin était elle proche? Le Commodore le regardait...Tout avait été planifié par lui !

Il comprit d'un coup...Etait-ce de la paranoïa? Ou était-ce la vérité? Le Commodore King allait venir, ou devait venir pour éradiquer la menace SuperNova...Et il a surement envoyés un autre clan manipulé pour éliminer le sieur Anthony...En fait ils se trouvaient au centre d'une véritable machination, et Raito en est un pion...Tout le monde est pion, personne ne commande, les pions sont des chefs commandés par leurs propres soldats, qui sont eux mêmes pions d'une grosse organisation dépendant des pions petits peuples... Mais dans cette histoire? Qui tient la place de Roi? De Fou? De Cavalier? De Dame? De Tour? Le monde est un immense échiquier... Où s'affrontes d'abord les pions, et les pions survivants deviendront des pièces, mais alors qu'il existe des pions qui se transforment en pièce, il doit exister forcément un Roi, deux rois se battant l'un contre l'autre...Et ces Rois seront ils, ou le sont ils déja, manipulés par une entité plus forte et plus puissante?

Une histoire à avoir un mal de tête carabiné (chose étrange, il tient un fusil, une carabine d'assaut...) Il perdit l'attention un petit moment dans cet éclat de prise de conscience...Comment des êtres aussi puissants que Raito peuvent être ici? Simplement parcequ'ils sont des pions transformés en pièce par un Roi plus puissant... Et lui? Est-il un pion? Non. Et si ce non n'en est pas un, et si se dire qu'il n'est pas un pion obéit à un ordre de son Roi? Qui est blanc ou Noir? Qui est bon ou mauvais? Est-ce qu'ils ne sont que des soldats devant distraire leurs Rois, qu'à chaques parties ils sont remplacés? Est il important? Sera il abbatu par un fou, ou une dame?
A la fin de la partie, pions et pièces noires et blanches retournent dans la même boîte, vont dans le même cimetierre?

Un long cri d'agonie résonna à l'intérieur du chasseur, du plus profond de lui même...S'il n'avait pas eu ses lunettes de soleils, on l'aurait vu verser une larme... Mais que se passe t'il ici? La seule question qui l'obsède...Ce n'est décidément pas son jour...

Il regardait Raito, homme en noir sur de lui, qu'allait il faire? Qu'allaient ils faire? La situation est bloqué, et c'est aux rois de retirer leurs pièces sans provoquer une attaque qui pourrait se solder par un nettoyage par le vide...On éradique le maximum de pièces, et on improvise avec ce qui reste...La stratégie du Commodore...

Qu'allait il faire? Qu'allaient ils faire?

Dillan sauta en avant, alors même que les deux hommes se précipitaient pour attraper Anthony. Il posa sa main sur l'épaule de l'homme et parla d'une voix sans émotion. Une voix qui faisait frissonner alors qu'elle n'exprimait ni haine, ni arrogance, ni mépris, ni fierté. Rien complètement atone. Une voix de machine énonçant un fait.

"Un pas de plus et je réduis Mr Destra en particules si infimes que personne ne pourra le reconnaître..."

En disant cela, les vétements du sieur se volatilisèrent, disparaisant sous la main de Dillan. Une chaleur se répandit alors, avant que la peau mise à nue ne soit à son tour attaquée. Sa main droite de libre Dillan était prêt à réagir à toute tentative de menace.

Raito en entendant Destra parler, avait perdu une partie de sa haine. Il se tourna vers lui tout en gardant le militaire dans son champ de vision.

"Pour communiquer il faut savoir entendre Mr Destra... Je n'ai jamais dit que vous pouviez quitter la Rose. J'ai proposé à vos camarades de partir... leur liberté et leur vie seront payées par votre vie... Telle est la Loi du Mugenjo."

Raito se tut et regarda Anthony avec un sourire ses yeux passèrent au rouge puis revinrent à leur couleur d'origine. Il leva la main et aussitôt chaque homme présent sur la frontière leva son arme, prêt à s'en servir pour attaquer le quartier du Maestrom.

Un sourire ironique naquit sur son visage, il remis en place son costume et repris la parole.

"De plus de votre vie dépendra l'avenir de votre quartier... J'ai sur place de quoi détruire disons un quart de votre domaine sans subir plur de... 3% de perte... Chiffre appréciable.

Maintenant choisissez vite Destra... Votre vie ou celle de vos compagnon et de votre quartier... ah oui j'oubliais... si vous ne me suivez pas...dans moins d'une demi heure vous êtes mort...

Rozariens !!! Ce soir, nous aurons notre livre de chair, et les richesses qui en découleront !!!"

Raito venait de hurler à ses hommes, qui lui répondirent d'une seule voix. Tous animés par la même fureur de tuer. La rage de sang. La soif de victoire.

" Ryuuuuuuuk !!!! "

"Vous savez aussi bien que moi qu'il n'y a qu'une loi dans le Mugenjo. Survivre. A n'importe quel prix. Et ce n'est pas ce que vous venez d'énoncer."

Anthony n'avait pas vu la chose sous cet angle. Yagami s'était en effet adréssé uniquement à Revan et Niavlys uniquement, pas à lui. Mais pourquoi était-il dans cette situation? Sa vie était intenable. Une succession d'échecs aussi douloureux les uns que les autres. Anthony n'avait plus le choix, cette fois. Il se tourna légèrement (autant que son corps pouvait le supporter) et adressa aux deux autres de se tenir tranquille.

Anthony avait pris sa décision. Au moins il aurait fait quelquechose de bien dans sa vie. Quelquechose qu'une certaine religion prenait comme un acte d'une noblesse infinie. Mais Anthony voulait juste être utile, pour une fois. Ne plus être un destructeur de vie, d'espoir.

"Alors c'est ça......très bien. Je crois que je n'ai pas le choix. J'accepte vote proposition...."

Anthony s'était souvenu de quelquechose qu'il avait sur lui, une chose qui ne le quittait que lorsqu'il dormait. Peut-être pourrait-il s'en servir, même s'il en doutait fortement....seul le temps le dirait.

Anthony avança faiblement. Sa douleur était toujours présente. Les cris lancés par les Rozariens étaient effarants. Comment l'humanité avait-elle pu tomber aussi bas?

"Seulement 3% pour vous, 3% de trop pour moi. Vous devriez savoir que dans la vie, une marge d'erreur ou de pertes de doit jamais dépasser le zéro. Il y a toujours un risque sinon."

Anthony avait parlé mystérieusement, soudain.

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