Un crissement, des cris, une longue agonie, une lumière, un néon, un hopital, un lit, une visage souriant au dessus de lui. Une belle jeune femme aux cheveux blonds, à moins que cela ne soit un reflet de la lumière. Il était trop fatigué pour lui tirer la langue.
Il ne parla pas, il regardait le plafond. Il savait qu'il n'aimait pas les hôpitaux, mais il ne savait plus pourquoi il ne les aimait pas.
Il voulut se lever, l'infirmière l'en empécha en parlant dans une drole de langue. Il ne savait pas encore qu'il avait des pansements sur les oreilles qui lui déformaient tout les mots. Il dut se ralonger malgré lui, une puissante douleure lui perçant la poitrine. Il ferma les yeux, il dormit encore quelques jours. Décidément...Il réva qu'il était dans un train, une personne lui racontant une histoire dans un wagon de train désert. Une cible potentielle pour un bon tueur, il commençait à parler des prix quand une fourchette volante faisant "tchou tchou" rentra dans son torse, lui faisant vomir son déjeuner, avant de recevoir un terrible choc et de se voir dans un miroir tout ensanglanté avec une barre de fer planté dans le poumon gauche. Son reflet appelait à l'aide, puis il se retrouva dans un laboratoire d'une grande socitété informatique, une barre planté dans le ventre et il déclencha toutes les alarmes. Quand il se réveilla, il était en sueur attaché avec des sangles en cuir à un lit.
Après avoir prouvé qu'il était sain d'esprit et vécu pendant une semaine à l'hôpital, il fut relaché avec ses affaires; une veste de chasse, un chargeur de fusil, un beret plus ou moins original, et pantalon, slip, chaussure de marche, lunettes de vue.
Il sortait de l'hôpital un air un peu gaga devant ce qu'il voyait devant lui; une immense ville. Comment était il arrivé là?
Et d'ailleur...
**Qui je suis, moi?**
Il descendit les marches menant à l'hôpital, découvrant ce monde comme un nouveau né. Il découvrit dans une poche de son manteau 200$ en billet, et caché dans sa montre une corde piano. Il savait parfaitement se servir de ces instruments, c'est ce qui lui fit le plus peur sur le moment, avant qu'il ne se remémore les meutres commis avec cette corde. Il voyait la victime agonisante entre ses bras, en proie à la mort, étranglés par sa propre corde.
Il descendit les marches et commença à errer dans la ville. Il fut surpris quand il vit beaucoups de personnes faire venir des boules de feux, briser des plaques de ciments avec un bras transformé en métal, il y avait devant lui les plus étranges attractions qu'il n'y aurait jamais ailleur=> De la Vraie Magie !
Et dire qu'il pensait que Merlin l'Enchanteur n'était qu'une invention de Walt Dysney...Il sortit de son émerveillement quand une brute peu commode le prit "gentiment" avec force dans un coin de ruelle et commença à le menacer de lui envoyer un jet de flammes sur lui avec ses deux mains s'il ne lui donnait pas veste et son argent pour aider les "défavorisés". L'homme en veste de chasse, qu'on appelera le chasseur pour plus de simplicitée, sauta sur le côté droit pour se mettre à couvert de poubelle (en effet, à gauche il y a le mur et rien d'autre). Le jet de flamme partit contre le mur et transforma un oiseau passant par là en une magnifique petite caille grillé, cependant, comme le temps n'est pas à la gastronomie, nous passerons l'épisode "Le plaisir de la bouche" pour nous concentrer sur le combat.
Le Chasseur, donc, évita le jet de flamme. La brute en question réenflama un morceau de sa main pour se préparer à un nouvelle offensive. Le temps qu'il prit pour lacher son ejt de flamme, et celui pour le recharger, permit au Chasseur de contourner la situation et de se cacher derrière une caisse, plus résistante, derrière la brute. La brute devait se douter d'une supercherie, cependant, les coups portés à répétitions sur sa face de chimpanzé avait tout au long de sa vie réduit ses capacitées intellectuelles au plus bas niveau existant, pour éxagérer beaucoups d'après le Chasseur.
La brute cherchait un cadavre, mais elle n'en trouvait pas. Alors la brute sentit un mince filin sur son coup. Elle eut une réaction normale; tenter de s'aggriper à la corde pour se libérer. Rien n'y fit, la tête rougie, les yeux exorbités, elle gisait là, mort, sur le sol.
Le plus terrible dans tout ça, c'est que le Chasseur y avait prit du plaisir.Il fouilla le corp, et récupéra quelques ... 20$, un couteau de chasse, un briquet, une boite d'alumette, une bouteille de bière vide, un magazine Play-Boy, un vieux pistolet dans lequel le ressort principal a claqué, un poing américain, un plan de la ville avec entouré en rouge les différents endroits interessants pour "gagner" des sous, une veste en cuir, des lunettes noires, une paire de Jeans noire, des chaussettes pouvant remplacer du fromage, et une veille paire de basket pourrie par le temps.
Enfin bref, il récupéra l'argent, le briquet, le couteau, la boîte d'alumette, le vieux pistolet, le point américain et le plan de la ville. Heureusement qu'il avait une veste de chasseur pour porter tout ça.
Mis à part ça, il ouvrit une plaque d'égout, et envoya le corp sans vie, dont coulait un mince filet de sang aux endroits où la corde piano avait sévit, avant de refermer la plaque d'égoût. Il se demandait si personne ne l'avait vus en jetant plusieurs coups d'oeils par ci, par là, avant de partir tranquillement comme il était venus, les poches un peu plus pleines...