Création d'industries de pointes en informatique.

L'assemblée présente autour de l'immense table était impressionnante.

Il y avait tout le gration des dernières sociétés implantées dans Oréga. Chaque entreprise de grande importance avait été invité. La salle avait été aménagé avec une technique spéciale, qui faisait que les deux cent personnes présentes pouvaient quasiment toutes se voir par un habil jeu de miroir et d'image de synthèse. De plus des écrans immenses situés un peu partout, montraient la personne en train de parler. Des oreillettes dèrnière génération permettait d'avoir la traduction de façon quasi immédiatement de n'importe quel discour, et les derniers micros pouvaient sans qu'on est à faire d'effort retransmettre toutes les paroles.

En ce moment des hotesses, charmantes et souriantes, ainsi que des pages emmenaient chaque personne à son siège, l'informant du déroulement de la réunion, et leur proposant réfraichissement et mets de qualité.

Rapidement les deux cents personnes furent à leur place. La réunion allait commencer. L'image d'un homme les cheveux légèrement grisonnant apparut sur les écrans. Sa voix fut acheminée partout et personne ne perdit une seule syllabe de son discour.

" Mesdames, messieurs... Je vais faire court. Vous ne me connaissez pas. Et vous n'avez pas à me connaître. Par contre moi je vous connais. Je vous connais tous dans vos moindres détails. Vos passés, vos actions récentes, vos méfaits ou vos actes de générosité, votre dernier repas ou votre dernière masturbation. Rien de ce qui vous compose ne m'est inconnu.

Je vois des sourires sur vos visages. Je ne vous demande pas de me croire. Sachez seulement que je vous ai réuni ici pour vous part d'une nouvelle d'importance. Le Hueco Mundo ouvre ses portes. "

Le discours qui avait été marqué de sourires ou de rires, de petites discussions ou de répliques cinglantes, s'interrompis d'un coup. L'homme laissa un silence qui ne fut pas rompu. Le silence était total. Aucun des hommes présent ne fit un seul commentaire. L'annonce avait de quoi surprendre.

En effet Oréga avait toujours fermé les portes du Hueco Mundo à toutes industries. Seules les industries publiques d'Oréga avaient pu avoir une bâtiment la bas.

Pourquoi la nouvelle était si intéressante ? Le Hueco Mundo était un paradis pour les industries et les laboratoires. Sur cette ile, tout était permi. Il n'y avait aucune règle à part cette du profit. Oréga ne venait pas se méler des affaires de l'industrie ou du labo tant que celui ci payait les taxes de présences.

De plus comme le seul moyen de sortir de l'ile était de passer par les transports de l'Etat... Oréga avait la main mise sur tout cet endroit. Même l'espace virtuel passait par une série de passerelle entièrement contrôlé par les services informatiques secret d' Oréga.

Le Hueco Mundo était un tel paradis que toute entreprise qui s'y installait était sûr de voir son chiffre d'affare multiplier pas 6.

On comprenait donc le silence qui s'était installé. Toutes les personnes présentes étaient d'important chef de société et une telle nouvelle changeait la donne.

"Je note à votre silence que vous avez tous saisi le principe de ce que je viens de dire... Je vais donc vous laissez un peu de temps pour vous conseiller entre vous... parler... faire des plans... faire ce dans quoi vous êtes bon. Je reprendrai contact avec les intéressé dans une heure. Pour l'instant... faite comme chez vous."

L'écran redevint noir et l'on vit une petite phrase apparaître en jaune clignotant. " If you want to talk, please press the Green light on your right side. "

Un dossier appuyé contre la main gauche, un stilo à bille fermement empoigné dans l'autre, Julian Sark avait sténographié tout le discours du représentant d'Oréga, avec une facilité déconcertante. Le regard vide, les yeux rivés sur ses notes, le jeune homme se relisait, afin de juger au mieux l'offre qui lui était faite. Autour de lui, des gens commençaient déjà à cojiter, songeant aux profits qu'ils allaient vraisemblablement réalisés prochainement, suite à l'ouverture de la zone Hueco Mondo. La plupart était des personnalités du monde de la finance, dont Sark avait eut vent. Il avait en tête le profil de la plupart des business man présents, et tous avait la réputation d'être sans scrupule.

Vaguement surpris par certains éléments de l'élocution du représentant, Julian s'était juré d'approfondir certains points. Le fait qu'un individu prétende tout savoir de lui ne l'enthousiasmait guère, c'est pourquoi il envisageait d'ores et déjà de prendre des mesures. Il se doutait bien qu'Oréga ne bluffait pas. Même si les rires gras de quelques hommes d'affaire prouvait qu'eux, en revanche, n'y croyaient pas du tout. Cette nation avait vraiment fait état de capacités surprenantes.

- Johnson, Stuart..., Mc Kensey, De Beaulieu, Müller... Je vous connais tous, et la réciproque est certainement valable. Julian Sark, de l'UBS Group. Je voudrais savoir ce qui vous pousse à rire lorsque le type de tout à l'heure argue qu'il sait tout de vous? Figurez-vous que ce n'est pas le seul d'ailleurs. Nos services ont constitutés des dossiers passionnants à votre sujet.

Sark eut un rire perfide, avant de reprendre.

- J'ignore si vous êtes interessé par les propos du représentant d'Oréga, mais en ce qui me concerne... je vais au moins demander à en apprendre davantage. J'ai un ou deux millions qui dorment dans les coffres de ma banque... et investir dans un tel projet constitue pour moi... une véritable opportunité.

Si quelques'uns d'entre vous entendent agir de la même manière que moi... je vous propose que nous étudions ensemble une solution commune, qui nous permettra de limiter les risques liés à la libération d'un capital important sur le Hueco Mondo... Vous pensez que nous allons pouvoir nous entendre?

Les hommes qu'avaient interpellés Sark se rassemblèrent autour de lui comme s'il s'était agi d'un aimant. Julian savait manipulé son auditoire, capter sa confiance. Les discussions entre chacuns des hommes en questions continuèrent jusqu'à ce que sonnent le glas du retour de Monsieur le réprésentant...

L'heure était passée. L'écran se zébra quelques secondes avant qu'un message n'apparaissent clignotant doucement pour attiré l'oeil et signaler sa présence.

Please, we advise you to reach your seat and calm down.

Le message était clair et sans quiproquo. Dans la minute les hommes et les femmes présent dans la salle retournèrent à leur place aussi rapidement qu'ils en étaient sortis pour parler.

L'image apparut quelques secondes après que la dernière personne se soit assise. Le même homme réapparut, son visage n'exprimait toujours rien. Quand il prit la parole sa voix fut aussi clair et calme que la surface d'un lac de montagne, elle en possédait aussi la froideur.

"Mesdames, messieurs, une heure est passée et comme je vous l'ai dit je vous recontacte. Je suppose que vous avez eu le temps de parler, de réfléchir et même de supputer vos chances et vos possibilités...

Avant toutes négociations sérieuses, je vais vous faire part d'un point important. L'ouverture du Hueco Mundo ne sera pas gratuite. Plusieurs closes vous seront soumises, mais la plus importante est celle ci.

Toute entreprise ou société ou usine, en fait n'importe quel bâtiment ouvert sur l'ile sera placé sous la surveillance d'Oréga. Pour être plus clair, il ne pourra rien se passer dedans sans que nous ne sachions de quoi il en retourne. Nous le saurons même avant vous.

Tel sera la close numéro 1 du contrat. Cette close ne spécifie pas que nous vous interdirons de faire quoi que ce soit... simplement que nous serons là tout le temps. Première conséquence : entravé en quoi que ce soit notre "vue" aura des conséquences facheuses pour vous ainsi que vo sociétés. Qu'elles soient basé sur Oréga ou dans le monde... "

L'homme laissa le silence s'installer histoire de leur faire digérer la nouvelle, puis regarda chaque personne une part une à travers l'écran.

D'un coup les énormes portes de la salle s'ouvrirent et il reprit la parole.

"Que toutes les personnes qui ne seraient pas d'accord avec ça partent maintenant... il ne leur sert plus à rien de rester. "

Sur les deux cent personnes présentes on put sentir une mouvement d'hésitation, puis à peu près cinquantes personnes se levèrent et dans un silence sépultural sortirent.

"Bien passons à la suite... Si l'un d'entre vous à une question à poser... Qu'il le fasse maintenant en appuyant sur le bouton vert devant lui."

Sark fut le premier à appuyer sur le bouton de l'interface dont il disposait pour s'exprimer. Aussitôt, le boitier qui lui était destiné lui indiqua la présence nouvelle d'un micro, qui avait émergé du support devant lui. Très bien pensé, qui plus est, le design était éléguant. Julian eut un sourir, avant de prendre la parole.

- Hi everybody, Julian Sark speaking... from the UBS Group society. I would like your whole attention please! I've got some questions for Mr what's his name...

Il y eut des sourirs dans la salle, parmis les hommes d'affaires les plus renseignés sur le requin Sark. La plupart se réjouissait de voir un homme d'une telle envergure prendre la parole. Il était jeune, certe, mais l'un des manager les plus respectés de la planète. Son expérience laissait bouche bée la plupart des personnes qui l'entendaient s'exprimer.

D'une voix très posée, d'un ton délibéremment flatteur, il engagea son discours...

- Première question... Vous dîtes vouloir assurer une présence constante d'Oréga sur le Hueco Mundo, mais un tel état de fait n'est pas compatible avec le secret qui entoure la production voire l'élaboration de certaine technologie. Du coup, je me demande comment vous comptez garantir à chaque société le fruit de son travail, en terme de retombées financières. A quoi bon développer et investir si cela profite en fin de compte à Oréga et non pas au groupe qui finance la recherche?! Vous voyez où je veux en venir?!

Il y eut à nouveau quelques rires, railleurs, destinés au représentant d'Oréga, qui, à cause de son franc parlé et de son air hautain n'était pas parvenu à se faire ami de l'auditoire.

- ... Vous n'intéresserez aucune firme en pratiquant de telles règles. Du coup, je vous demanderais de clarifier les impératifs que vous formuler à propos de la présence de l'Etat d'Oréga dans les affaires des sociétés du Hueco Mundo. Peut-être que les impressions négatives que je me suis faites ne sont tout simplement pas fondées?

Une vague d'approbation parcourue l'assemblée. Sark, qui avait déjà eut l'occasion de s'entretenir avec de nombreuses personnes influentes était parvenu à s'assurer un appui important.

- Je vous remerice d'ores et déjà pour la clarification de votre position.

Sark appuya à nouveau sur le bouton vert, ce qui eut cette fois pour effet de rétracter le microphone. C'était au représentant d'Oréga de s'exprimer. La foule avait hate d'entendre son point de vue. Et Sark, lui, se frottait les mains en pacientant pour pouvoir poser sa prochaine question.

L'inconnu, porte parole d'Oréga, regarda Julian Sark parler. Il le laissa finir et prit ensuite la parole. Il ne paraissait pas ennuyé par les paroles de Julian ni même toucher par l'humour sardonique de cette homme.

Sa voix était calme et tout aussi posé qu'avant. Il fixa ses yeux sur Julian à travers l'écran.

" Mr Sark. Julian Sark. Né à Kloten le 13 janvier 1983. Diplomé du lycée Sankt Peter's Schule, puis de la faculté d'économie de Zürich comme docteur en économie. Possesseur de nombreuses entreprise dont certaine multinationale comme la compagnie aérienne européenne, ainsi que certaine banque et usine d'armement. Soutenue par la Banque UBS, membre du conseil d'administration. Mise en dossiers par de nombreux services secret pour posibilité de blanchiment d'argent et origine de fond douteuse. A noter la présence de tache dans les dossiers des différends services secrets de la planète. Informations que nous maintiendrons secrêtes.

Une personne plutôt blanche comparé à d'autre ici présent. Votre question est sans intérêt. Cette close ne sera pas remise en cause et n'a pas besoin d'être explicité. Je vous ai cité un chiffre tout à l'heure. Le chiffre d'affaire de vos sociétés sera multiplié par six, cela prend en compte toutes les closes qu'il reste à voir.

Oréga n'a pas l'intention de voler à vos sociétés ses trouvailles, mais elle ne laissera rien se faire sans savoir comment. De plus, il se peut qu'elle utilise ses connaissances dans des intérêts totalement personnels. Vous n'aurez pas votre mot à dire. Les conséquences d'une implantation dans le Hueco Mundo sont largements suffisantes pour compenser cet état de fait. "

L'homme se tut, son visage toujours aussi froid et inexpressif qu'avant. Il regarda chaque personne présente rapidement, notant que la salle et son atmosphère s'était passablement refroidi. Les rires ou les sourires qui avaient pu apparaître lors du discours de Julian avait disparu, ne laissant place qu'a la réflexion.

"Pour finir la présence d'Oréga dans vos entreprises, bureaux, usines, laboratoire ou autres strucures se traduira par la présence de caméras, de systèmes de surveillance sonore, de présence humaine, d'enregistreur et par la présence de... de nouveau système d'exploitation. La présence d'Oréga sera discrète mais totale.

Question suivante ? "

Julian fut une fois de plus le premier à monopoliser le droit de parole. Tout les autres durent à nouveau faire silence lorsqu'à nouveau le microphone apparut devant sa personne. Il souritait, franchement amusé.

- Monsieur, je me demande quand est-ce que vous arrêterez de nous prendre tous ici présents pour des crétins. Vous faites des promesses qui ne se basent sur rien du tout. Un chiffre d'affaire multiplier par six, avec l'impossibilité d'établir des brevets d'une quelqueconque manière que ce soit, à cause de la surveillance que vous exercez? Vous me faite perdre mon temps, et j'ai eu raison de réclamer des précisions. Vos conditions n'en sont pas... Tout entreprise qui s'implantera ici sera aussitôt condamnée, parce-que volée par Oréga. C'est un scandale.

Des applaudissement retentirent aux quatres coins de la salle. La plupart des hommes d'affaire approuvaient Sark, le bon sens les forcaient à suivre son argumentation. Néanmoins, une petite minorité était restée silencieuse, parce-qu'hostile au Suisse, à titre personnel. Elle n'en approuvait pas moins ses idées.

Lorsque qu'il reprit la parole, ce fut d'une voix forte, autoritaire, sans appel.

- En agissant de la sorte, en piratant votre économie, et en effrayant les investisseurs, vous allez plonger votre nation dans une fosse dont vous ne ressortirez pas. Qui plus est...

Il marqua un temps de repos...

- ... de telles règles s'opposent aux principes capitalistes de base. Vous établissez petit à petit une économie communiste, et chacun sait ce qu'il est advenu de l'U.R.S.S lorsqu'elle a voulu jouer au même jeu que vous. L'histoire est garrante de mon propos. Vous courrez à la ruine. Pire... ce que vous vous apprêtez à faire vous vaudra bientôt l'expulsion de l'OMC, qui n'approuvera jamais de telles mesures. Hors de cette organisation, vous serez bon à vivre en outarcie, tout au mieux.

Aussi, j'invite tout un chacun à quitter séance tenante cette cours de récréation, où Oréga joue un jeu trouble et dangereux.

Une bonne partie des personnes présentes s'étaient déjà levées... Tout ce qu'avait dit Sark était vrai, et l'inconnu devait l'avoué. Pour sauver la face, il devait convaincre, argumenter, montrer le potenciel grandiose que constituait pour les investissueur Hueco Mundo.

La stratégie de Sark reposait entièrement sur le moyen de pression qu'il avait introduit en invitant les capitalistes à quitter la salle. En menaçant Oréga de désintéresser beaucoup d'investisseur - ce dont il était capable-, Julian Sark avait la possibilité d'en apprendre plus sur les véritables motivations de l'Etat-Archipel.

Il se tut.

Le bruit de la foule qui se mettait en branle devait raisonner de manière atroce aux oreilles du rhéteur d'Oréga. Sark, lui, restait de face, impassible, défiant du regard cet adversaire que le public n'aimait pas.

Il était prêt à avancer de nouveaux arguments si nécessaire.

***Pfff, en fin de compte, ce n'est peut-être que du bluff, ce qu'Oréga propose. Je ne vois pas davantage par rapport aux offres avancées par l'Amérique, la Chine, le Japon, et une certaine partie de l'Europe.

C'est... pathétique. Personne ne mordra à l'hameçon si Oréga n'avance pas davantage d'arguments, solides, eux... Du coup, j'apprendrai peut-être en partie ce que manigance ce gouvernement.***

L'homme n'avait pas bronché. Rien ne semblait le toucher. Les bruits qui étaient nés se turent rapidement. L'homme leva une main et ne dit qu'une seule phrase.

" Nous ne vous retenons pas, la sortie se trouve derrière vous. "

L'homme se tut et regarda les hommes d'affaire. Tous se regardaient les uns les autes incertains de ce qu'ils devaient faire.

Certains s'assirent brutalement sur leur siège et n'en bougèrent plus fixant l'écrant avec patience. D'autres se levèrent et partirent. Enfin certains se regroupèrent.

Ceux là se mirent à parler. Fièvreusement. Ils hésitaient autant le discours du jeune Sark était troublant, autant la réponse du délégué d'Oréga ne laissait aucune possibilité.

Un groupe plus nombreux que les autres se trouvaient non loin de Sark, qui put entendre malgré ses pensées et son attention la plus grosse parte du discours.

" Sark a raison... après tout qui les empéchera de nous voler nos projets pour les réaliser chez eux... Nous serions en perte sèche...

- Réfléchissez un peu tout de même... Il promet un chiffre d'affaire multiplié par 6... malgré cet espionnage...

- Sur quoi appuie-t-il ces chiffres ? Sur du vent !! Je vous le dit on cherche à nous faire tomber...

- Bande de flipettes manipulées !!! Vous ne voyez pas que vous entrez dans le jeu de Sharky ! Il vous a amené là où il voulait avec ces grands mots et vous êtes tombés dedans... Pathétique..."

L'homme qui venait de parler, était connu dans le monde des affaires. Doru Jukiso, un asiatique d'origine inconnu, qui s'était fait un nom en détruisant l'empire financier classé numéro deux avant de le prendre sous main et de l'amener à la première place mondiale. Cet homme était ausi froid qu'un glaçon, et pouvait regarder les cours de la bourses dégringoler tout en sirotant un martini.

Il avait donné le nom de Sharky à Sark, jeu de mot léger et facile. Qui pourtant s'approchait de la réalité. Il reprit la parole avec un sourire sadique enfonçant le clou face à des patrons médusés.

" Vous avez eu peur avec des mots tels que Brevets OMC et URSS... bah !! Ce jeune homme croit vivre au temps de ce études !! Le monde est aux mains Oréga quoi qu'en dise l'OMC, les Nations Unis, ou n'importe quelles associations mondiale... Vous le savez comme moi que c'est la Bourse d'Oréga qui fixe les prix maintenant... Que c'est Oréga qui fixe les marchés.

Alors quand ce jeune vautour parle d'OMC et de fuite des investisseurs il me fait bien rire... encore plus quand il parle de chute d'Oréga... Oréga qui depuis 3 ans voit ses chiffres nationaux augmenter de façon exponentielle... Je vous le dis... cette proposition cache quelque chose, mais celui qui cache le plus c'est Sharky !!!"

Doru rit de plus belle et regagna sa place pour appuyer sur le bouton vert. Sa voix résonna dans la salle.

" Doru Jukiso demande la parole. Je voudrai savoir si les marchés d'Oréga seront ouvert aux aussi et si nous pourrons commercer avec les iles de l'archipel, ainsi que le Mugenjo ? De même je voudrais savoir si l'état sera un possible client ? "

- L'ouverture des marchés d'Oréga est prévus dans l'accord, le Mugenjo restera fermé, et Oréga sera un client majeur de vos entreprise en partie du à la première close. "

- Merci !!

A nouveau Sark, appuya avec un calme déconcertant sur le bouton qui lui permettait de faire une intervention orale. La parole lui fut à nouveau donnée.

- Etonnant, on dirait que le rouleau de printemps sait mieux se faire comprendre que l'occidental auprès du représentant d'Oréga. Tout ca pour vous prouver qu'en matière de surnom, je suis aussi capable de grandes choses, Mr Jukiso.

...

Je remercie le représentants pour ces informations complémentaires, que je réclamais depuis deux interventions déjà...

La verve habituelle de Sharky avait fait son effet, et la partie américano-européenne des auditeurs - le 89%- se mit à rire, poliment. Sark leva une main pour réclamer un silence qui ne tarda pas à se rétablir.

- Blague à part, je suis heureux d'apprendre que Oréga achètera les découvertes des entreprises qui se seront implantées sur son sol. Cette affirmation renverse complètement mon argumentation de tout à l'heure, et à ce titre, j'adhère de manière beaucoup plus prononcée à l'offre du Hueco Mundo.

Il ne me reste plus qu'une réserve à formuler, et si Mr What's his name parvient à la lever, je serai l'un des investisseurs avec qui cherche à s'affilier le gouvernement Orégien.

Chacun écoutait Julian avec toute l'attention requise lorsqu'un homme de sa qualité s'exprimait. Les gens faisaient grand cas de son avis, il avait la main mise sur la décision de nombreux capitalistes ici réunis. Non seulement, il détenait sur eux une supériorité intellectuelle - la plupart du temps-, mais en plus, il avait l'avantage de faire partie du conseil d'administration de la première banque mondiale. Il s'en suivait que rares étaient ceux qui désiraient le frustrer.

Serreinement, Sark reprit...

- Je voudrais connaitre le montant exact des taxes que prélèvera Oréga en échange des droits de propriétés relatifs au Hueco Mundo. Je voudrais également avoir la certitude que le territoire revenant à chaque entreprise sera garantie par la force militaire de la Nation Oréga.

Ces deux questions sont les dernières que je formule...

Enfin, avant de rendre la parole à Monsieur le réprésentant, j'aimerais remercier chacune et chacun pour son attention. Ce fut un plaisir...

Le silence revint.

***Stratégie impeccable... Une bonne partie des capitaux présents au lancement du projet a déjà quitté la salle. Les enchères pour des parcelles sur le Hueco Mundo seront moindres, et...si je réfléchis bien... après le départ du Maraja Al-Saquihir, du magna chinois des Médias Qiu Dalong, et de ce cher héritier de la famille Hilton... le montant global des investissement pour le terrain du Hueco Mundo aura diminué d'une plus value estimable à 35% du prix qu'aurait pu en retirer Oréga si ses partenaires là étaient restés.

Hmmm, oui, brillant Sharky, brillant...***

Et Sharky sourit!

L'homme se tourna vers Sark et le fixa quelques instants avant de répondre. Son visage toujours inexpressif.

' C'est à se demander ce que UBS a décider quand il vous a proposer de faire partie de son conseil d'administration... Vous n'écoutez pas et vous vous permettez de dire des choses inexactes.

La réponse que je viens de fournir à Mr Jukiso est totalement différente de ce que vous demandiez vous. Une telle forme d'imprécision est totalement inexcusable.

De plus j'ai bien dit que nous serions client de vos entreprises, du à la première close mais je n'ai pas dit que nous ne servirons pas chez vous sans payer. Votre analyse est donc erroné Mr Sark, une bien mauvaise chose.

Qui plus est je suis étonné par votre comportement et j'estime Mr Jukiso en droit de demander des réparation, il ne s'est pas permis de vous insulter publiquement. De plus Mr Jukiso est connu sous le pseudonyme " Le DOA jaune", et non le rouleau de printemps...

Je vous demande donc Mr Sark de modérer vos paroles, Oréga n'aimerait pas avoir à prendre des décisions qui pourraient avoir des répercussion sur votre santé et celle de vos entreprises. "

Un silence lourd comme une chappe de Plomb s'était installé. Tous avait compris le discours de l'homme d'Oréga. On put voir comme un abandon de la part des hommes d'affaire pour le pétillant Sark. Soutenir un homme qui se montrait fort pouvait être intéressant.

Prendre le risque de mecontenter Oréga et de perdre la vie ou perdre des marchés pour avoir soutenu un Suisse un peu trop grande gueule, était une autre chose. C'est dans cette atmosphère refroidi que chaque financier se recueuilli. Finit les sourires indulgents, amusés, ou même les éclats. Chacun gardait maintenant son opinion et aucun ne se permettrait de soutenir qui que ce soit.

Jukiso prit la parole, il était un peu pale, affichant un sourire de façade.

" Je me permets d'intervenir pour exprimer à Mr Sark mon affliction quant à sa position mais que je ne lui en veux pour rien, j'ai moi aussi commis des bourdes à son âge. Toujours est-il que je suis étonné que vous aillez appris mon surnom, Mr le délégué d'Oréga, connu exclusivement dans mon cercle. Je vous laisse la parole, attendant une réponse aux questions de notre jeune Suisse d'UBS. "

- Oréga vous taxera à hauteur de votre chiffre d'affaire pour que le chiffre arrive à 6 fois celui que vous fassiers aux meilleurs années. Au final Oréga vous taxera pour le droit du sol, l'utilisation de l'életricité, le transport pour l'ile, l'apport de la nourriture, les services présents sur places.

Les Bâtiments que vous construirez ne seront pas considérées commes des enclaves diplomatiques, nous ne seront donc pas tenu d'assurer la protection de celle ci. Cependant nous pourrons négocier la défense et la sécurité de chacun dans le contrat qui vous sera proposé. "

L'homme se tut. Le silence regnait toujours. On put voir que plusieurs personne essayait de parler mais aucune n'eut la parole. Une ou deux secondes plus tard le délégué reprit la parole.

" On vient de me demander de vous faire part de la close numéro deux du contrat. Cette close donne le droit à Oréga d'investir dans vos recherches, d'un montant plus ou moins important celon ses désirs. Cet investissement pourra être négocié avec chaque entreprise ultérieurement. La close deux comprend aussi le droit de vous interdire toute recherche, développement, ou fabrication. Oréga se réserve donc le droit de vous bloquer une voix de développement. "

Sark n'arrêtait pas de sourir en face de l'incompétent qui parlait au nom de la nation Orégane. Un amateur qui serait probablement licencié dès les prochaines heures, pour faute grave à l'encontre des intérêts de la patrie. Ce représentant avait, en un peu plus d'une heure, désintéressé les deux tiers des invités, brisant ainsi l'avantage qu'il pouvait tiré de la loi de l'offre et de la demande. Des milliards venaient de passer sous le nez d'Oréga. En continuant sur cette voix, l'orateur allait même bientôt parvenir à rebuter les derniers grands capitalistes présents.

Lorsqu'il en eut l'occasion, Julian réclama une nouvelle fois le droit à la parole . Le micro fit son grand retour, et l'homme s'exprima de la même voix posée, légèrement froide, qu'il avait laissé entendre tout à l'heure.

- Monsieur What's his name remettrait-il en question les décisions prises par l'assemblée générale des actionnaires de l'UBS Group, dont chaque personne ici présente fait partie?! Je rapellerais par ailleurs que depuis ma nomination à la tête du secteur de la stratégie "Hunter" du Group, le CASH FLOW a concidérablement augmenter, assurant à l'UBS de confortables revenus.

Mais nous ne sommes pas ici pour parler de moi, monsieur... néanmoins, tant qu'à le faire, autant le faire bien!

Sark avait en un instant rallier les intentions de la majorité. En s'exprimant de la sorte, il s'assurait l'appuis des 5 sixièmes des investisseurs présents. Il venait de marquer passablement de points. Enfin il l'espérait...

- ... Cet aspect laissé de côté, effectivement monsieur, la réponse que "vous venez de fournir est différente de ce que j'ai demandé". Encore heureux, parce-que jouer au perroquet, c'est un jeu qui sied aux gosses plus qu'aux portes paroles de la plus grande nation du monde, en terme de puissance économique... Je vous remercie malgré tout d'être parvenu à finalement me comprendre, et répondre de manière pertinente à ce qui semait encore le trouble dans mon esprit.

Je vous remercie également des compléments d'informations sur les taxes. J'en prends acte.

Le discours de Sark était impertinent, mais politiquement correct. Sharky faisait son travail, et il le faisait bien.

- Je prends également acte de la seconde close... et pour une fois, je signalerais à l'assemblée ici réunie qu'elle m'apparait être sensée. Maintenant, si nous en venions aux faits, j'entends par là, la négociation des contrats liant les entreprises à Oréga? J'ai un avion ce soir pour Genève, et des rendez-vous importants dans le cadre du forum économique de Davos. Je vous remercie de votre compréhension.

L'homme sur l'écran attendit la fin de la phrase pour répondre. Il laissa même le silence s'installer un peu plus longtemps.

"Ne pourront s'installer sur le Hueco Mundo que les entreprises et les sociétés et les industries faisant partie du secteur secondaire et tertiaire. Le principe est simple aucun service ne devra être proposé sur l'ile. C'est un endroit de travail, de recherche, de production. Pour les services Lust and Sin, Tsuki ou Katuko suffisent largement.

Le prix a payer dépendra de l'industrie demandée, et les contrats seront établis celon la surface occupée, le rendement espéré, le nombre de personnes présentes sur les lieux, les frais de productions, les frais de livraisons et d'expédition, ainsi que les taxes habituelles.

Statistiquement le Triumvirat m'a donné comme premier chiffre indexé sur les cours actuels, et les pourcentages de progression du Hueco Mundo, qui serait de l'ordre de 500 millions de dollars, ce pris comprenant à peu près toutes les charges pendant 2 ans. Les construction sur place seront à la charge d'Oréga. Réalisé dans les mois suivant la signature du contrat.

Des questions ? "

Homme d'affaire Nombre de messages : 7 Age : 34 Date d'inscription : 13/12/2006

Tony Vinienzo avait écouté toute la discussion avec grande attention, durant l'heure que certains avaient utilisé afin de discuter, il avait contacté son partenaire, afin de déterminer les influences futures que pourraient avoir ce projet, depuis que la conversation pleine d'irrespect avait commencé, il continuait à converser avec ses collaborateurs via messagerie instantannée.

Anthony s'était installé dans l'archipel deux mois auparavant, et depuis il avait créé trois petites entreprises qui gagnaient chaque jour un peu plus d'influence. Il était certain que ces îles étaient une zone de gains énormes.

Aussi il écouta attentivement les objections et les réponses du délégué d'orega. Enfin il se décida à prendre la parole et frapper un grand coup, il jouait très gros en disant celà, mais il n'avait qu'à y gagner, quoi qu'il arrive, car il avait appris à faire confiance à ce mystérieux gouvernement.

Lorsque le délégué eut fini de parler, il appuya sur le bouton vert lui faisant face, avant que quiconque n'ait put réagir. Il s'appocha doucement de son micro, son air étant toujours aussi glacé et menaçant qu'à l'habitude, et il murmura d'un air décontracté:

"-Pourrais-je obtenir les contrats visants à acquérir le quart sud des terrains mis en vente?"

Il y avait deux options, soit le gouvernement acceptait et il gagnerais beaucoup d'argent, en pouvant louer des terrains, soit les autres représentants se sentiraient préssés et pourraient commettre des erreurs de débutant. Il savait que le gouvernement le voyait d'un bon oeil, il avaient eut quelques contacts chaleureux, et les politiques savaient qu'ils pourrait compter sur lui s'il y avait besoin d'éliminer des menaces illégales, comme sur babylon...

L'homme à la télé fixa Anthony quelques secondes avant de situer cette personne. Il sourit face à la demande mais ne fit aucun commentaire.

On le vit lever la main et l'écran principal se divisa en trois sous écrans.
Chacun montrait une image différente. Le premier gardait le visage du réprésentant d'Oréga, le deuxième était une image des cours de la bourse de Tsuki. Le troisième enfin était une liste des personnes présente.

Au centre de la pièce un système holographique de dernière génération matérialisa l'ile du Hueco Mundo ainsi que le terrain qui serait à vendre.

L'homme prit la parole sa voix se faisant entendre avec toujours cette froideur inhumaine.

" Les terrains sont indiqués sur cette carte holographique de l'ile. Mr Vinienzo voudrait donc le quart sud... Sur l'image 3D une zone se mit à briller et une sorte de décrochement fut visible. Le terrain demandé par l'homme d'affaire se matérialisa.Vu la disposition du terrain et les cours actuels nous estimons le prix de base à... 423 milllions de dollar la parcelle minimale. Ce qui représente la somme de 4 milliards et 230 milllions pour le terrain demandé, couvrant 10 parcelles. Ce prix est un ordre d'idée et sera indexé sur le type d'entreprise que vous voulez installer. De plus certains contrat peuvent être négocié en privé. "

L'homme se tut, laissant la place à un silence un peu pesant. La somme annoncée avait de quoi faire réfléchir. L'homme reprit rapidement la parole.

" Comme vous avez pu le comprendre nous avons 40 parcelle à distribuer. Les premiers demandeurs et les plus offrants seront servis en premier. Ensuite nous placerons les parcelles aux enchères. Faites vos offres."