Arrivée

Homme d'affaire Nombre de messages : 7 Age : 34 Date d'inscription : 13/12/2006

Un avion de ligne traversait les cieux dégagés de nuages, et se dirigeait vers l'île du soleil pourpre, l'île la plus peuplée d'Oréga. A son bord se trouvait Anthony Vinienzo, riche directeur d'une entreprise de micro-informatique connue à travers le monde. Il observe l'île par le hubblot et se dit que cet endroit serait un paradis pour sa nouvelle filière, et encore plus pour son petit bizness pesonnel qui avait maintenant prit le dessus sur ses affaires officielles.

L'atterissage se fit sans encombre, et Tony débarqua sans problème sur sa nouvelle terre, une terre qui sentait l'oseille à plein nez! Il sortit de l'aéroport qu'il trouva impeccable et respira l'air frais des îles tropicales. La polution n'avait pas encore eut le temps d'envahir l'ozone.

Il était habillé d'un simple costard noir, des lunettes de soleil cachant ses yeux gris. Il lui fallait maintenant trouver un endroit pour dormir et de quoi commencer ses petites affaires... Ses bagages étaient entassés dans un chariot derrière lui, chaque valise contenant de quoi rendre riche un homme...

Alors que l'avion d'Anthony n'avait même pas encore amerrit, une foule de gens se bousculaient déjà pour accueuillir les nouveaux arrivants.

Pour la plus part c'était des petits truands des quartiers louches venus chercher le pigeon dès son arrivée.
En lui parlant bien et en lui présentant les choses comme dans un rêve, il pourrait abuset de la crédulité de certaine personnes ou de leur mince méfiance.

Certains en plus de chercher le pigeon à plumer plus ou moins honnètement venait chercher là une cible pour un contrat ou un simple vol de bagage. Les immigrés étaient le plus souvent plein au as et leur bagages contenaient tourjous des choses intéressantes.

Enfin quelques rares personnes venaient là pour accueuillir un proche ou quelqu'un d'important. Parfois des hommes du gouvernement venait chercher un scientifique ou une célébrité. On repérait souvent ces gars là. Costume noir lunette noir, oreillette et arme à la ceinture. Carrure impressionnante et calme olympien.

Anthony sortit de l'avion et parraissait goûter avec plaisir le climat et l'air de l'ile tropical du Sud Est asiatique. Aussitôt il fut accaparé par un petit groupe d'homme qui commencèrent à lui promettre mont et merveille dans les plus délurés des quartiers de Tsuki.

Discrètement un homme s'approcha par derrière et commença à regarder de plus près les bagages de cet homme sans doute important.

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Anthony fut désespéré de voir une foule d'imbéciles se jeter sur lui dans l'espoir de le convaincre que leur reverser une part de son salaire régulièrement lui assurerait une sécurité évidente.
Il resta cependant de marbre face aux nombreuses propositions, alors que d'autres passagers à côté cédaient plus rapidement devant l'assaut des petits gangsters.

Apparemment on ne lui avait pas menti en lui disant que cet état était le paradis des fraudes fiscales et des nombreux petits caïds se croyant plus important qu'ils ne le sont. Il ne pensait quand même pas être entouré de ce genre d'individu dès son arrivée à l'aéroport. Il en profita cependant pour glanner certaines informations, et sut où se rendre pour trouver un logement respectable sans trop de difficultées. Il irait probablement très vite s'installer dans les hauts immeubles de la ville, où il pourrait rapidement développer ses différents commerces. Apparement certaines sociétés essentielles au développement de l'Etat étaient très mal gérées, il n'aurait aucun mal à en prendre la teête avec son CV, il pensait tout particulièrement aux transports entre les îles.

C'est alors qu'il remarqua un fouineur qui s'intéressait d'un peu trop prêt à ses valises, certaines contenant plusieurs kilos de cocaïne, et d'autre des millions de dollars en faux billets, il crut sage de l'écarter rapidement. D'un geste ampl il tira un deset eagle de haut calibre d'une poche intérieure de sa veste, la braquant sur la tête du fouineur.

"-Tu cherches quelque chose peu être?"

Beaucoup étaient sûrement armés, mais le sang froid et le professionalisme de Tony lui assureraient probablement une réaction pacifique.

" Non !! Non !! Je vous promets !! Je voulais vous aider et pousser votre chariot je vous promets !!! Je suis désolé si vous avez pris mes gestes pour autre chose que de la pure gentillesse et serviabilité !!!"

L'homme venait de parler à une vitesse tout bonnement hallucinante et c'était à se demander comment il avait fait. Sans doute la bouche du révolver pointée vers lui l'avait motivé pour réaliser ce petit exploit.

Il s'était aussi vite écartée des bagages qu'il avait parlé, voulant montrer sa bonne fois.

Les hommes qui entouraient Anthony comprirent qu'il n'était pas un vrai pigeon en herbe et préfèrèrent aller voir ailleurs pour mieux tenter leur chance. Anthony se retrouva bientôt seul avec le petit voleur malchanceux.

Pourtant semblant sortir de nul part quatre énormes gorilles en costume noir surgirent. L'un d'eux posa sa main sur l'épaule du pathétique truand qui commença à se faire vraiment pipi dessus. Les trois autres entourèrent Anthony.

L'un d'eux avec un sourire qui aurait fait peur à une porte de prison prit la parole.

" Mr Vinienzo... Nous vous attendions... Nous sommes désolé du retard... Est ce que ce Monsieurs est un ami à vous ? Vous dérange-t-il ? "

La question pouvait paraître étonnante. Normalement pointer une arme sur quelqu'un en faisait rarement un ami. Le Gorille ne sembla même pas voir l'ironie de la situation. Il fixait Anthony, ses yeux masqués par les lunettes noirs d'un homme du gouvernement.

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Anthony se délecta de la terreur qui s'empara de l'homme lorsqu'il vit l'arme se pointer sur lui. Il aimait se sentir puissant et respecté, craint. L'autre recula doucement, ne sachant que faire, il paraissait évident qu'il avait peur de recevoir une balle entre les omoplates s'il tournait les talons.

Pourtant aucune expression n'avait déridé le visage de Tony, même lorsque les autres fuirent rapidement, préférant assurer leur longévité.

Il s'apprêtait à repartir quand quatre hommes à la carrure imposante s'approchèrent, l'un d'eux se saisi du curieux. L'un d'eux prit la parole:

" Mr Vinienzo... Nous vous attendions... Nous sommes désolé du retard... Est ce que ce Monsieurs est un ami à vous ? Vous dérange-t-il ? "

Tony n'y comprit-rien, qui étaient ces hommes et que lui voulaient-ils? Mais il savait qu'il ne fallait jamais se montrer faible devant un inconnu, ainsi il parla d'une voix assurée et légèrement hautaine:

"-J'ai faillit attendre messieurs. Quant à lui, je ne le connais point et oui, il me dérange."

L'inconnu blêmit, sachant que cette seule phrase venait probablement de signer son arrêt de mort. Tony ne prêta cependant plus attention au curieux, se tournant vers les trois hommes, il leur fit un geste poli de la main:

"-Je vous suis messieurs."

Où allaient-ils l'ammener? Il n'en avait aucune idée mais ils semblaient être du gouvernement, et ils pourraient lui permettre d'avoir de bon contacts rapidement.

Le petit truand fut rapidement éjecté d'un méchant coup de poing dans le ventre pour aller s'étendre sur le côté d'un buisson bien entretenu qui ornementait l'allée.

Le gorille qui avait frappé rangea le poing américain recouvert de piques tranchantes. Le mouchoir servant à enrouler le tout se teinta de rouge.

"Il ne vous embètera plus comme cela. Suivez nous s'il vous plait."

Les quatres hommes entourèrent Anthony et commencèrent à marcher vers un petit bâtiment sur le côté. On pouvait voir l'emblème du gouvernement un compas et un monde. Les hommes le menèrent jusqu'à une porten tout en poussant ses paquets à l'intérieur.

Une petite pièce toute simple avec cependant deux fauteuils et un bureau moderne. Les quatres gorilles prirent place dans les coins de la pièce la rendant encore plus petite par la stature imposante.

Un homme souriant attendait Anthony. Il se leva à son entrée et lui tendit la main. Gantée de blanc.

"Monsieur Vinienzo je suis ravi de vous rencontrer j'espère que vous avez fait bon voyage et que notre petit pays vous plait ?

Je suis désolé de cet accueuil peut digne de vous mais nous avions besoin de vous parler rapidement. Nous étant le Gouvernement d'Oréga.

C'est à propos de vos bagages... Il se trouve que nous n'avons rien contre la première et la deuxième en partant de la gauche mais la première en partant de la droite nous gène un peu. Je suis sûr que vous comprendrez !!"

La valise dont il parlait contenait les faux billets. Des dollars correctement immités. Les autres différents objets illicites comme de la cocaïne.

" Je ne vous ferez pas l'insulte de vous parler de son contenu qui au final nous gène plus dans le nombre que dans le contenu. ^^ Disons que nous ne voulons pas inonder le marché avec ce qu'elle contient. Notre économie pourrait en patir... et ce qui blesse Oréga... nous le supprimons. ^^ "

L'homme avait parler sur un ton réellement amical et son sourire était irréprochable.

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Anthony suivit les quatres hommes sans dire un mot, il marchait d'un pas serein et détendu, rien ne permettait de voir qu'il n'avait aucune idée de l'endroit où il était ainsi mené.

Les quatres gorilles le firent entrer dans une petite pièce très simplement décorée, en son centre trônait un bureau derrière lequel attendait un homme d'aspect aimable. Tony lui serra la main avec un agréable sourire et s'installa sans mot dire. Il écouta attentivement ce que lui disait son interlocuteur, puis sourit lorsqu'il comprit l'objet de sa présence ici. Il répondit finalement d'un ton agréable:

"-Je comprend tout à fait monsieur...? Mmh, je ne pense pas qu'il y aura de problèmes avec celà, si vous désirez que son contenu n'en sorte pas, il sera fait ainsi."

Il était souriant, et d'un calme irréprochable. Il continua, intégrant un autre sujet à la conversation.

"-Ceci étant apparemment réglé, il paraîtrait que nombre de vos compagnies vitales au bon fonctionnement de cet état laissent à désirer? Autant vous dire immédiatement que racheter une ou plusieur d'entre elles m'intéresserait grandement. En plus de mon entreprise de micro-informatique, j'ai géré et gère encore de nombreuses autres entreprises de totues sortes, gouvernementales ou pas, je m'y connais donc suffisamment à mon humble avis."

Il prit une position décontractée, montrant clairement qu'il ne comptait pas sortir de cette pièce sans avoir obtenu quelque chose d'intéressant.

L'homme eut un sourire ravi en entendant la réponse d'Anthony. Il n'avait pas douté une seule seconde de son acceptation mais était soulagé de ne pas avoir à donner l'ordre aux gorilles d'exploser ce riche commerçant. Un parce que son bureau était propre, deux il ne supportait pas le sang et trois il ne voulait perdre du temps à créer un justificatif et une lettre de deuil.

Anthony avait continué à parler et avait laissé supposé qu'il était prêt à racheter des entreprises ou se proposer comme gérant.

L'homme au gant blanc lui sourit avec intérêt et sortit un petit calepin d'un de ses tiroirs.

"Intéressante demande que voilà... Je ne peux vous assurer que je puisse faire quoi que ce soit mais je peux vous aider. Ce serait la moindre des choses après le comportement exemplaire que vous venez d'avoir. Oréga aime à savoir que ses concitoyens sont respectueux."

Il inscrivit quelques mots sur un papier pré remplie et y apposa un tampon officiel. Il le tendit à Anthony avec un petit hochement de tête.

" Ceci vous permettra d'échanger une certaine somme d'argent à la banque nationnale d'Oréga, je suis en effet contraint de garder votre valise. J'espère que vous comprendrez. La somme que vous tirerez sera quasiment équivalente à celle dont nous vous délestons. De plus j'ai adjoint un petit mot disant que vous étiez intéresser par le rachat d'entreprise.

Les Services de la banque vous mettrons en relation avec les personnes intéressées. Je suis ravie de vous avoir rencontré ^^ Nous allons mettre à votre disposition un véhicule qui vous mènera rapidement où vous le désirerez. Pour nous excuser de la gêne occasionnée."

L'homme aux gants blancs s'était levé sur ses parôles. Un des gorilles s'était déjà approché pour saisir la valise contenant les faux billets, attendant seulement un signe d'acceptation venant d'Anthony.

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Anthony eut un chaleureux sourire lors de la réponse de son interlocuteur, tout commençait extrêmement bien finalement. Il se leva à son tour et fit un signe de tête à l'attention du gorille, signifiant qu'il pouvait prendre la valise. Se faire ainsi remboursé n'était aps prévu, mais était une excellente chose.

Il prit le papier officiel que lui tendait l'homme ganté de blanc et le remercia grandement.

Une minute plus tard il était dans un véhicule du gouvernement le menant vers le petit appartement qu'il s'était loué, vers le centre ville.

Une fois arrivé à destination, il remercia le conducteur et sortit ses valises du véhicule. Un ascensseur le mena jusqu'au petit appartement, lorsqu'il ouvrit la porte, il fit une rapide inspection des lieux: Une pièce centrale très simplement décorée, entourée de trois pièces de tailles égales: une chambre, une salle de bain et une cuisine. Ce serait parfait pour commencer dans cette ville inconnue. Il posa ses bagages et s'installa confortablement dans le fauteuil, il irait récupérer cet argent ce soir, à la banque, entre temps il pourrait s'installer et contacter les différents contacts qu'on lui avait suggérer sur l'île.