Mugenjo society
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 Un nouveau départ, la fin d'un reigne

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J-R Livingston
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J-R Livingston


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MessageSujet: Un nouveau départ, la fin d'un reigne   Un nouveau départ, la fin d'un reigne Icon_minitimeMer 30 Mai - 20:48

Les jours étaient passés et eux les avaient traversés à la façon de somnambules déambulant sans but précis. Leur vie s'était soudainement résumée à un amas caillouteux noirci et disparate dont dépassaient quelques malheureuses poutres calcinées, fondues par la chaleur. Oui, le Maëlstrom n'était plus, ancien symbole reluisant de la noire décadence humaine de l'archipel, funeste icône de l'hypocrisie permanente, du vice et de la pègre, ce quartier avait tout simplement rayé de la surface du monde. Ses habitants avaient également disparu dans le brasier qui l'avait consumé. Un jour, puis son lendemain, une aube morne avait été la genèse après l'apocalypse sanglante et infernale de cette petite parcelle de ville, une menée en plein jour sur le Maëlstrom, rien n'aurait pu laisser présager une telle stratégie et encore moins le défoulement d'énergies destructrices qu'elle avait occasionné. Comme si ceux qui en étaient responsables haïssaient chaque pierre, chaque portion aussi minuscule qu'elle soit de cet endroit. Tant de vies avaient été fauchées par rancoeur et par jalousie, par petit profit et par convoitise. Jack était tombé à genoux quand la réalité de ce qui avait été sa vie pendant plusieurs mois lui avait jailli à la figure, démolie, rasée. Jimmy avai été effaré, il s'attendait à voir de resplendissants immeubles à la pointe indéfinissable parmi les nuages, mais son petit paradis imaginaire s'était bien vite mué en un médiocre champ de ruine innatrayant, moribond et désollé. Un vent morne soufflait sur l'endroit, bientôt une pluie drue ne se mit à tomber, comme pour ajouter un ton encore plus sinistre à la scène déjà assez déprimante. Ombre et poussière, ainsi résumerait-on à présent, une des plus grandes sociétés de cette citée, un lointain souvenir pour beaucoup, amer souvent, à l'esprit de ceux y ayant perdu des êtres chers.

<<-Je crois qu'il n'y a rien ici, ou plutôt qu'il n'y à plus rien... Jack ? Que s'est-il passé ?
- Jimmy...>>


Le petit groupe s'était tourné vers le français qui haussa les épaules, à la vue de leurs airs ahuris et perdus. Car assurément, ils l'étaient, et loin de ce qu'on pouvait appeler, un simple petit détour, ce nouvel événement serait une boucle dans leur vie commune. Un point de non-retour, qui marquait soit, leur scission, soit leur "union" indéfinie au travers, l'adversité et les aléas de la vie.

<<- Vous devriez aller à l'hôtel le plus proche et y faire un petit somme, si possible, afin de vous purifier un peu l'esprit, je suis sur que vous en avez besoin et ce, même si vous ne dormez pas. De toute façon, il est tard et je ne pense pas que ce soir nous puisons reconstruire votre QG, un autre jour j'vous dis. Allez les enfants, on se bouge.>>

La voix de Jimmy résonnait et revenait en écho un peu partout dans cette grande place vide. Il était leur seul point de repère et il l'avait bien compris, à présent il pensait pour eux et au moins pour cette soirée. L'homme accompagna le petit groupe, encore sous le choc ( Eddy et Derek en avaient oublié de parler, apparemment forts dépités à l'idée de ne plus jamais revoir leurs sanitaires adorés ), jusqu'à un motel fort bien tenu du quartier du Lotus Noir. Une sorte de grande pagode ornée de lampions en papier crépon devant laquelle trônait un panneau sur ressorts "Au Lichi fou ". Ils entrèrent et le réceptionniste ( un grand homme au visage émacié e à la mine austère ) les accueillit en souriant vaguement, dans la semi-pénombre du hall. Le guichet était en bois rouge orné de motifs chinois, la salle était spacieuse, enterrement carrelé de fines plaques noires en marbre teint, des chaises en bois, elles aussi, attendaient qu'on les gratifie de la présence d'un postérieur, disposées un peu plus loin à gauche.

<<-Combien de chambres ?
- Euh...Je parler pas bien Japonais, vous parle anglais ?>>


L'homme acquiesça et reprit, dans la langue maternelle de Jimmy cette fois.

<<-Combien de chambres ?
- Disons, deux chambres, une de...
- Nan tu m'étonnes, pourquoi deux on est pas plusieurs ! On est nous !
- Eh il à raison M'sieur Bux, tous dans la même comme à la colo !
- C'est Bix, Jimmy Bix et appelez-moi Jimmy simplement. Bien, allons pour une chambre s'il vous plaît, six places bien entendues.
- Oui Monsieur, tenez: les clefs, ça fera 203 000 yens*.
- Pour la semaine, je suppose ?...
- Non ! Pour la nuit !
- POUR LA NUIT ?!!>>


Jimmy lança un regard à ses amis, inutile de leur en demander plus, autant les envoyer se coucher rapidement, au diable l'avarice.

<<- Daccord, tenez. À ce prix là vous apportez bien le petit déjeuner ?
- Non monsieur, il faut un supplément de...
- Ça va, ça va ! Tenez, prenez ma carte. Facturez six petits déjeunés.>>


L'homme s'enfuit rapidement, laissant aux bons soins des grooms la litée de ses amis. Il avait à faire ce soir, et même s'il ne connaissait pas le Mugenjo, quelque chose le poussait à sortir. Peut-être ne serait-ce que pour comparer le ciel parisien et celui-là, ou simplement pour s'aérer un peu. Du moins, Jimmy s'absentait et le lendemain serait une journée difficile en perspective.>>

(*) À peu près 1250 euros.
_________________

Au lendemain
_________________

Une douce lueur matinale envahissait la chambre commune, une douce fraîcheur y régnant, s'engouffrant par brassées, grâce à la fenêtre encore ouverte. Dehors, tout était calme, la tragédie de la veille avait dû taire bien des sons quotidiens... En effet, la plupart des bâtiments, usines et autres manufactures susceptibles de créer d'éventuelles nuisances sonores avaient aussi été rasés.
Ilyasviel était encore pelotonnée dans ses couvertures quand elle fut réveillée par du chahut, Eddy et Derek ouvrirent les yeux presque au même instant, bientôt imités par Anthony.
Des grooms accouraient dans le couloir, il y avait de l'agitation aujourd'hui. Tout le monde nota que les lits de Jack et Jimmy étaient désespérément vides, d'ailleurs celui de Jimmy n'avait pas été défait, un bien mauvais présage apparemment. Soudain la porte s'ouvrit à la volée et un laquais s'enfila dans la pièce, cramoisi et suant:


<<-VENEZ VITE ! C'EST VOTRE AMI ! IL... IL... ENFIN VENEZ !>>

Ils accoururent dans le hall en suivant l'employé dans les deux étages qui les séparaient du rez-de-chaussée. Jack y était déjà, apparemment blessé à l'épaule et Jimmy s'était effondré sur une chaise en rotin. Des employés s'occupaient d'eux tandis que le guichetier paniquait en hurlant "pas de panique". Une ambulance arriva et pila devant le bâtiment, par la bai vitré, qui faisait office du mur à la partie ouest du hall, ils virent les infirmiers s'activer et entrer en trombe dans la pièce. Une fois dirigés vers Jimmy ils arrachèrent littéralement sa chemise hawaïenne et branchèrent un défibrillateur. Jack s'approcha de lui.

<<-J... Jacky... Je... J'ai t... Trou...Trouvé
- Taisez-vous monsieur ou vous risquez de mourir, calmes-vous et respirez !
- Trouvé quoi ?!! Qui à fait ça, c'était qui ceux-là ?!!
- Un nouveau QG... Va...Va voir ma... Ma soeur... Adresse... Poche...J...
- BRANCHEZ-MOI CE FOUTU MATÉRIEL ON EST EN TRAIN DE LE PERDE !
- PAS DE PANIQUE ARRÊTEZ DE HURLER PAS DE PANIQUE !
- Comment s'appelle ta soeur ?
- Ph...Pha...Zg...Gz...>>


Les yeux de Jimmy se révulsèrent et sa tête s'affaissa. L'infirmer hurlait des ordres et bientôt l'appareil fut branché. Il chargea et appliqua les bornes sur le torse du français. Une fois. Il chargea à nouveau. De grosses gouttes de sueur perlaient sur son front, il savait que ça allait être dur. Jack avait giflé l'employé qui tentait de le faire asseoir et s'approcha de son ami. Bien que son bras saignait abondamment. Il secoua l'infirmier avec frénésie, l'homme le repoussa et appliqua à nouveau les bornes sur Jimmy. Une nouvelle fois ses muscles se cabrèrent, mais le bip continu de l'électrocardiographe ne variait pas.

<<-EPIDEPHRINE ! SERINGUE ! 50 MILLIGRAMMES>>

Un infirmier lui envoya l'objet en question que l'autre planta directement dans le coup de Jimmy avant de recharger le défibrillateur.

[TCHAC ]

<<-DEGAGEZ !>>

[TCHAC]

<<-JE RECHARGE DEGAGEZ !>>

[TCHAC][ Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip ]

Soudainement, toute la scène parue lointaine, le regard impuissant du jeune infirmier, les figures de la foule, le décor coloré du hall et les gesticulations du guichetier. Jack s'agenouilla avant de prononcer:

<<-Heure du décès 10h43, Jimmy Bix, né à Londres en 1978, décédé au Mugenjo en 2010. Il avait trouvé quelque chose...>>

Le détective se releva et contempla la petite foule qui s'était assemblée. Eddy et Derek n'en croyaient pas leurs yeux, Ilya avait pâli et Anthony était tétanisé.

<<- Il voulait une nouvelle vie, avec de l'action, comme il aimait. Un nouveau départ. Un ticket pour la mort, c'est bien chère payé pour le train manqué d'une nouvelle vie avortée.>>

Jack sentit ses yeux s'embuer, il fit de son mieux pour retenir quelques larmes. L'infirmier semblait complètement déprimé, il fixait Jimmy d'un air malheureux, on eu dit qu'il avait tué cet homme.

<<-Monsieur, j'ai fait tout ce que j'ai pû.
- Je sais...>>


Livingston lui tourna le dos et sorti de l'hôtel, le pas alerte, il avait besoin de s'oxygéner. Ses yeux brûlaient affreusement, il pleurerait presque. Une bourrasque violente lui rappela qu'il était blessé au bras, intérieurement il jurerait de se venger. Même ça ne lui ressemblait pas. Il le ferait. Anthony fut le premier à le suivre dehors. Si Jack avait contemplé autre chose que la saleté du sol, il aurait sans doute vu la demoiselle qui venait en sens inverse. Il est vrai que pourtant elle ne passait pas inaperçue et tout particulièrement, fait peu étonnant, chez les représentants de sexe opposé. Sa taille gracile, ses longs cheveux soyeux et son regard d'airain avaient de quoi à eux seuls, faire fondre la plus solide des banquises. Jack lui fonça dedans, quand il releva le nez, une fine gouttelette argentée s'était formée au coin de son oeil.

<<-Pardonnez-moi...>>
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Rose Woods
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MessageSujet: Re: Un nouveau départ, la fin d'un reigne   Un nouveau départ, la fin d'un reigne Icon_minitimeJeu 31 Mai - 22:51

La matinée se faisait froide, aujourd’hui, et elle avait l’impression d’avoir dormi dans un rouleau compresseur… Ses membres étaient engourdis, sa souplesse s’était rouillée, et elle était terriblement fatiguée. Néanmoins, sa silhouette ne s’était pas abîmée, son visage blême et vide d’expression se perdait dans le vague constamment.
Rose Woods était une jeune femme des rues qui bousculaient sans cesse les autres personnes, du fait d’être toujours perdue dans ses pensées. Lunatique, disait-on derrière son dos, ou bien folle, ou bien droguée. Mais finalement, elle avait droit à tous les surnoms possibles et inimaginables quand elle faisait tomber quelqu’un et qu’elle était tellement préoccupée par ses rêveries qu’elle n’était d’aucune aide précieuse.

Dans ses rêveries. Cela lui coûtait désormais d’avoir fait chuter quelqu’un à nouveau. La jeune femme sembla revenir brusquement à la réalité, tandis qu’elle observait l’homme qui se redressait en jurant dans sa barbe naissante. De loin, Rose aurait juré qu’il aurait pu s’agir d’un des sorciers qu’elle avait croisés auparavant, dans l’ancien quartier où elle se trouvait. Les yeux dorés de la demoiselle brillèrent, alors qu’elle se prenait à continuer sa route en ignorant les insultes qui devinrent rapidement un écho lointain dans son esprit perturbé. L’ancien quartier où elle avait vécu un an, n’était-ce pas le Maëlstrom ? Oh que si. Elle se s’en souvenait comme si la catastrophe s’était produite sous ses yeux, comme si elle avait pu toucher de sa paumes les gravas et le feu qui avait ravagé cette parcelle urbaine. Elle aurait pu, si elle avait voulu, dessiner sur le sol toute cette scène qui avait défilé devant ses yeux clos, lors d’un cauchemar qui finissait toujours par la réveiller au beau milieu de la nuit, allongée dans une ruelle où les murs étaient fissurés grossièrement et dans lesquels elle pouvait se faufiler, comme une bête. Des flammes, des cris, du sang…Et une foule incessante qui grouillait sous ses yeux. Dans ses rêves, elle avait l’impression d’être une géante assise sur une des hautes tours, les jambes pendantes, avançant une main vers le sol pour écraser toute cette fourmilière agaçante qui fuyait vers la ville. Une géante qui aimait sa supériorité, qui aimait faire croire à ces badauds paniqués que ses doigts étaient des avions prêts à les bombarder, d’une minute à l’autre, que… Mais ce n’était que des rêves. Des rêves qui la hantaient, la nuit, parce que tout ça n’était que son imagination tirée de quelques témoignages volés au hasard d’une conversation discrète.

Oui car Rose n’avait pas vu réellement ce qui s’était passé. Son seul souvenir fût d’être sortie d’un immeuble, et d’avoir été entraînée par une foule informe qui se ruait vers les quartiers adjacents. Il y avait eu des bruits de tirs, et puis quelqu’un l’avait malencontreusement frappée à la gorge, comme pour pouvoir passer plus vite. La jeune femme s’était réveillée à quelques kilomètres plus loin. Probablement avait-elle couru car la peur lui tiraillait le ventre, avant de s’effondrer dans une ruelle, écroulée de fatigue et de douleur. Les jambes ankylosées, elle avait eu du mal à s’en remettre. Mais toute cette douleur, ça n’était que du passé. La seule chose qui lui avait déplu avait été la disparition mystérieuse de Gilgamesh, pour qui elle avait commencé à travailler en tant qu’espionne. Et puis la disparition de ce Jack Livingston, cet homme qu’elle était censée surveiller. Rose frissonna. Toutes ces remémorations lui donnait froid dans le dos, et lui rappelait qu’elle avait longtemps pensé que ce Gilgamesh s’était fichu d’elle. Qu’il avait trouvé comme exil un autre pays, un autre état dans lequel il aurait pu devenir chef, et dont beaucoup auraient soufflés leur dernière parole sur une table d’opération.

La jeune femme continua son avancée, même si aucune trajectoire ne se dessinait dans ses pupilles : elle avançait au hasard, virant d’une rue à l’autre pour déboucher sur des quartiers dont elle ignorait tout jusqu’à leurs noms. Et déjà, ce matin-là, elle était décidée à avancer de quelques kilomètres encore, dans l’espoir peut être de trouve la frontière qui pourrait la faire quitter le Mugenjo pour toujours. Mais inconsciemment, elle n’avait pas envie de partir. Peut être qu’elle savait qu’au dehors, on ne connaissait pas ces pouvoirs que seuls les habitants de ce pays barbares nourrissaient en eux. Dont elle. Elle et ses papillons virtuels. La demoiselle soupira doucement, avant d’être surprise par le bruit d’une ambulance, non loin de là. Il était encore tôt, et déjà des catastrophes arrivaient. Aujourd’hui de nature curieuse, Rose décida suivre le bruit de cette ambulance dont les roues brûlèrent bientôt le bitume. Et elle n’eu pas à marcher longtemps. Car déjà, elle se trouvait devant une haute tour brumeuse, un hôtel, apparemment.

Elle avançait, et puis soudainement elle s’arrêta. Des gens sortaient de l’immeuble, et de loin, elle savait qu’elle reconnaissait deux hommes. Gilgamesh et l’autre, celui qu’elle avait du espionner et qui l’avait sérieusement affaiblie en réduisant en miette l’un de ses papillons espions. Il n’avait suffit d’une fraction de seconde pour que cet homme lui rentre dedans, sans même qu’elle ne réagisse. L’esprit ailleurs, elle s’était écartée un instant après, ses yeux dorés planté dans son regard massacré, voire même triste, afin de lui signifier qu’elle se fichait de ses excuses. Mais… elle savait lire la souffrance qui se dessinait dans son regard. Une souffrance qu’elle pouvait comprendre mais qu’elle ne voulait pas savoir.

"Ce n’est rien…"

Rose détourna ses yeux d’or sur Gilgamesh, serrant sa gorge comme pour ne pas lui crier dessus. Il s’était servit d’elle alors que finalement, la confiance c’était peut être tissée entre les deux hommes. La jeune femme se recula d’un pas, levant sa main d’un geste fluide vers les vastes ailes bleues du papillon monopolisant une place importante sur sa chevelure rose.
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Anthony Destra
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MessageSujet: Re: Un nouveau départ, la fin d'un reigne   Un nouveau départ, la fin d'un reigne Icon_minitimeSam 2 Juin - 8:38

Cette nuit là fut une horrible nuit pour Anthony. Son esprit encore agité, son physique nettement affaibli, son état était pitoyable. Même s'il s'était lentement remis de sa blessure par balle à la tête, il était loin de la guérison complète, car c'était malgré tout un choc crânien. Mais les médecins de Paris avaient étés optimistes vu l'évolution de l'état de celui qu'un bureaucrate de l'administration secrète française avait baptisé "Gilgamesh".

Malheuresement, tout fut perdu durant ce séjour. Voir ses dernières possesions réduites à néant fut un choc extrêmement dur au moral d'Anthony. Il n'était plus rien. Plus chef, plus scientifique, plus chercheur. Ce n'était plus qu'uin bléssé, un bléssé que devaient se coltiner Jack, Ilyasviel, Eddy Derek et Jimmy...heuresement ceux-là semblaient un peu compatissants de son état. Mais Anthony était certain qu'ils seraient mieux sans lui, ce poids mort à traîner désormais.

IL ne savait pas qui avait fait le coup....ou plutôt, si, il le savait, mais n'avait pas de preuve. De toute façon celà ne changeait plus rien à l'affaire. Dans son état d'extrême fatigue physique comme morale, et devant l'attitude des autres, Jimmy réserva un hôtel dans le Quartier du Lotus Noir. Anthony ne disait plus rien, semblait extrêmement fermé sur lui-même. Ca l'était déjà depuis sa sortie de l'hôpital Sainte-Anne, mais là, ça battait tous les records.

Voilà pourquoi Anthony passa une horrible nuit. Son mental était secoué par tout ce qui lui arrivait, et tout ce qu'il avait fait. Pendant cette nuit, Anthony se tournait et se retournait sans cesse dans son lit, des grosses gouttes de sueur perlant à la surface de son corps...



Le Lendemain matin...Anthony fut réveillé par des bruits dans l'hôtel. Ce qu'il n'appréciait guère vu la nuit douloureuse qu'il venait de passer. Tandis que les autres se levaient et s'habillaient déjà, Atnhony rassemblait ses forces pour lui-même se lever. Ce qui lui était difficile. Ce ne fut que quand les autres furent partis qu'il y parvint, sans toutefois grande conviction de sa part. Puisque plus rien ne lui importait désormais...losqu'il eut fini de revêtir ses vêtements habituels, il remarqua que son bandage était à terre, ce qui laissait voir dans son frond un petit point noir effrayant. Aussi le remit-il en hâte avant de sortir à son tour.

Et là, il fut tétanisé par la scène. Jimy Bix qui mourrait devant lui, pour avoir été cherché quelquechose....un nouveau QG? Qu'est-ce que celà signifait donc? IL ne le savait pas. Mais la mort de jimmy Bix devant ses yeux le boulversa, presque autant que Jack, qui lui, essayait apparemment de masquer ses émotions avec peine. Il sortit au dehors...Anthony, compatissant, le suivit, lorsqu'il se heurta à une demoiselle qui ne lui était pas inconnue....


"Ro...Rose?"

Il fallait dire qu'il l'avait complètement oubliée, celle-là! Sa blessure à la tête avait légèrement diminué ses capacités mentales pour un moment, et la mort de ses parents ainsi que la destruction de tout ses biens avaient accaparés son esprit. Mais cette rencontre soudaine lui faisait réaliser qu'il n'avait pas été le seul à habiter dans la QG du Maelström...il se sentit soudian égoïste. Il s'approcha lentement de Rose, sans afficher d'émotion particulière toutefois. Un peu de regret, peut-être...car le reagrd que la demoiselle lui lançait signifiait clairement qu'elle lui en voulait encore. Celà dit, elle remarquerais sûrement qu'elle n'avait plus affaire à la même personne, plus à cet être orgueuilleux et suffisant qu'elle avait rencontré auparavent...non, aujourd'hui, elle faisait face à un homme brisé de part et d'autre dans son extérieur comme son intérieur.

"Rose....je...je suis désolé d'être....parti ainsi à....l'improviste...je devais y aller....une affaire....personelle...............je vois.....que vous avez survécue....à l'attaque....c'est....une bonne chose pour vous...j'ai eu moins de chance.." dit-il en désignant son bandage encéphalique. "Je....suis désolé....tout ce qui est arrivé.....est ma faute....pourrez-vous un jour....me pardonner?"

Cette dernière phrase s'addressait aussi bien à Rose...qu'à Jack.
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MessageSujet: Re: Un nouveau départ, la fin d'un reigne   Un nouveau départ, la fin d'un reigne Icon_minitimeSam 2 Juin - 12:13

( En cours, veuillez patienter encore un petit peu, merci Very Happy )
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MessageSujet: Re: Un nouveau départ, la fin d'un reigne   Un nouveau départ, la fin d'un reigne Icon_minitime

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